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La réduction de la circulation et des stationnements ne plaît pas à tous

La réduction de la circulation et des stationnements ne plaît pas à tous

Un texte d'Olivier Bachand

L'idée d'améliorer l'offre de transport collectif est bien accueillie, mais la proposition de réduire du même coup la circulation automobile et le nombre de places de stationnement en inquiète plusieurs.

André Poulin, directeur général de Destination centre-ville, s'oppose à la proposition de réduire de moitié le nombre de voitures dans les quartiers centraux au cours des vingt prochaines années et d'éliminer des places de stationnement au centre-ville.

Selon lui, les automobilistes délaisseront les commerces et les entreprises de la métropole au profit de la banlieue : « C'est beaucoup la couronne de Montréal qui reçoit ces gens-là. C'est soit Laval, soit la Rive-Sud avec le Dix 30 qui s'est développé ».

Mais, le chef de Projet Montréal se défend de partir en guerre contre les automobilistes : « Ce n'est pas la propriété d'une auto qui est à réprouver, c'est l'utilisation abusive, la dépendance à l'auto », dit-il. Richard Bergeron fait le pari que les Montréalais seront nombreux à laisser tomber la voiture si les services sont améliorés.

Il souhaite notamment implanter un tramway au centre-ville, et prolonger les lignes bleue, jaune et orange du métro.

« Nous sommes heureux que M. Bergeron fasse des transports collectifs un enjeu de son programme », se réjouit le président de Transport 2000 Pierre Cardinal. Mais, selon lui, M. Bergeron doit établir des priorités : « Il y a beaucoup de choses qui sont proposées par M. Bergeron, certaines qui sont déjà en marche, d'autres sur lesquelles il s'avance, notamment le projet de tramway. Il reste à mettre de l'ordre et voir au niveau financement comment tout ça va coûter ».

Richard Bergeron a toutefois de grandes ambitions. Il souhaite faire doubler le nombre de déplacements en transport en commun d'ici 15 ans.

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