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Enzo Ferrari, 25 ans déjà

Enzo Ferrari, 25 ans déjà

Enzo Ferrari est le nom le plus célèbre de la F1, tant l'écurie qu'il a fondée a pris une dimension planétaire. On souligne sa mort il y a 25 ans.

C'était le 14 août 1988, Enzo Anselmo Ferrari mourrait, alors âgé de 90 ans. Malade et alité, il avait reçu chez lui, à Fiorano, le 4 juin, la visite du Pape Jean-Paul II.

Il commence par une première carrière de pilote automobile. En 1924, il obtient la plus belle victoire de sa carrière. Il remporte la Coupe Acerbo de Pescara en battant les puissantes Mercedes-Benz. Ce jour-là, il reçoit le titre de Cavaliere.

Il crée sa propre écurie en 1929, Scuderia Ferrari, et prend sa retraite de pilote début des années 30, et se tourne vers une carrière de constructeur.

La guerre ralentit ses ambitions. Il doit construire dans son usine des machines-outils.

Sa première victoire, il l'obtient le 25 mai 1947 avec sur ses flancs le cheval cabré. Cet emblème était à l'origine peint sur le flanc de l'avion de chasse de Francesco Baracca, pilote héroïque de l'aviation de la Première Guerre mondiale, grand ami d'Enzo, qui avait lui-même récupéré ce cheval sur l'avion d'un pilote allemand qu'il avait abattu.

Enzo a remodelé le cheval pour lui donner une courbe d'étalon et l'a mis sur fond jaune, qui est la couleur de la ville de Modène.

Fort de ce succès en piste, il se lance la même année dans la conception en série de voitures de prestige. L'entreprise Ferrari Automobili voit le jour.

« Je n'ai jamais été un grand constructeur, je n'ai jamais rêvé de l'être. Je reste un artisan provincial », a-t-il déjà expliqué.

En 1956, son fils Dino meurt à l'âge de 24 ans, de dystrophie musculaire. Effondré par ce deuil, Enzo Ferrari pense tout arrêter, mais finalement choisit de s'éloigner des circuits.

En 1963, Ford est à deux doigts de racheter l'entreprise, en difficulté financière, mais Enzo Ferrari refuse au dernier moment, alors que la passation des pouvoirs est presque conclue.

En 1969, FIAT rentre dans le capital de Ferrari, à 50 %, et apporte des solutions financières pour aider le constructeur à retrouver le chemin de la victoire. À la base des succès, un développement moteur affiché, au détriment de l'aérodynamique (naissant au début des années 1970).

« L'aérodynamique est pour les gens qui ne savent pas construire de moteurs », a déjà dit Enzo Ferrari.

Il piccolo Canadese

Monsieur Ferrari aura toujours voulu motiver ses pilotes en leur trouvant des coéquipiers stimulants. C'est comme cela que Gilles Villeneuve a pu trouver sa place chez Ferrari en 1977, contre l'avis de plusieurs. Enzo croyait en le talent du « petit Canadien », et l'a engagé. Provoquant le départ du grand Niki Lauda, double champion du monde.

Les carences aérodynamiques des voitures de cette époque ont limité les succès de Villeneuve, qui n'a remporté que six victoires, entre 1977 et 1982.

« Pour arriver premier, il faut premièrement arriver (au bout) », a-t-il déjà dit dans une de ses plus célèbres maximes. D'où encore aujourd'hui le travail parfois ardu du personnel de l'usine de Maranello pour offrir aux pilotes des voitures rouges performantes et surtout fiables.

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