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Tennis Canada en santé

Tennis Canada en santé

Le tennis canadien a connu une semaine mémorable. À la publication du classement de l'ATP, lundi, Milos Raonic et Vasek Pospisil se retrouvent respectivement au 10e et 40 échelon mondial.

Pospisil a fait un bon de 31 positions pour occuper ce nouveau rang.

Si l'ascension a été difficile, se maintenir dans l'élite le sera encore davantage.

Le vice-président du développement de l'élite à Tennis Canada, Louis Borfiga, était évidemment ravi des performances des représentants de l'unifolié.

« Quand même, hier soir (dimanche) on a bu une bonne bouteille parce que les résultats des Canadiens ont été tellement exceptionnels. »

On retrouve maintenant un Canadien de 22 et un autre de 23 ans parmi les 40 meilleures raquettes mondiales.

« Si je compare à l'Espagne ou à la France, ils n'ont pas de joueurs de cet âge-là dans le top 50. Il y en a zéro. On est le seul pays à avoir deux joueurs de cet âge-là dans le top 50. C'est exceptionnel ce qui se passe », a-t-il renchéri.

Frédéric Niemeyer, nouveau membre du Temple de la renommée de la Coupe Rogers, a participé au développement des deux joueurs.

C'est lui qui a conseillé à Milos Raonic de s'isoler dans une bulle, dans ses rencontres, pour mieux gérer ses émotions.

Avec Pospisil, il a développé sa rapidité sur le court.

« C'est un joueur qui est tellement foudroyant à voir jouer. J'ai quelques moments quand il saute dans les airs, ses poings, son gros sourire, il m'a fait vibrer quelques fois dans ses matchs », a affirmé le Sherbrookois.

Poursuivre le développement

Le travail est toutefois loin d'être terminé.

Rafael Nadal en a fait l'éloquente démonstration, en finale, dimanche.

« Quand il va rencontrer le top 4, c'est là qu'il va devoir se mesurer avec eux et gagner petit à petit ce qui lui manque pour les contester régulièrement », a déclaré Borfiga.

« Vasek (Pospisil) doit s'habituer à la balle des meilleurs joueurs du monde qu'il n'a pas l'habitude de jouer parce qu'il jouait, je vous le rappelle, des challengers il n'y a pas si longtemps que ça, a-t-il ajouté. Faut qu'il s'habitue à cette balle, qu'il s'habitue à ce rythme de jeu. »

Une finale et une demi-finale, c'est bien, mais Tennis Canada espère encore mieux.

« Je dirais que c'est une étape pour nos objectifs qui sont de gagner des tournois masters et évidemment un grand chelem », explique le vice-président du développement de l'élite à Tennis Canada.

Il reste à Milos Raonic et Vasek Pospisil encore au moins trois ou quatre années pour progresser.

Rendu là, pourquoi s'arrêter?

D'après un reportage d'Antoine Deshaies

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