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Île d'Orléans : des résidents prônent la fusion des municipalités

Île d'Orléans : des résidents prônent la fusion des municipalités

Le Mouvement 2013, une île, une vision, qui souhaite la fusion des six municipalités de l'île d'Orléans, fait connaître ses idées à l'approche des élections municipales de novembre.

Des citoyens de l'île d'Orléans réunis au sein de ce mouvement politique né officiellement en mai estiment que la fusion des municipalités permettrait entre autres de créer une identité orléanaise forte et favoriserait le partage de davantage de services, notamment les bibliothèques, pour en améliorer la qualité.

Le Mouvement met également de l'avant les avantages économiques de la fusion. Les sympathisants font valoir qu'en diminuant le nombre de conseillers et d'employés municipaux, des économies pourraient être réalisées dans les salaires.

« C'est certain qu'en amenant une structure plus simplifiée, beaucoup plus fluide, beaucoup plus réduite, il y aura des économies et ces économies-là, on pense les réinjecter dans des projets et des programmes pour les citoyens », fait valoir Marcel Barthe, président du Mouvement 2013, une île, une vision.

Marcel Barthe souligne que le Mouvement, qui jusqu'à présenta rallié une centaine de résidents, pourrait recruter des candidats afin de les faire élire aux prochaines élections municipales. Ces élus entameraient ensuite le processus de fusion.

Une assemblée générale aura lieu au début septembre pour déterminer quel moyen sera mis de l'avant par le regroupement pour arriver à ses fins.

Contre la fusion

L'idée des fusions municipales n'obtient toutefois pas la faveur du préfet de la MRC de l'île d'Orléans et maire de Sainte-Famille, Jean-Pierre Turcotte.

Selon lui, le projet ne serait pas rentable. Il craint qu'une fusion apporte au contraire plus de dépenses. « C'est pas une question économique parce qu'une fusion, ça va causer d'autres problèmes peut-être plus dispendieux qu'économiques. Ça pourrait peut-être faire avancer des dossiers plus rapidement, mais ça reste que c'est pas la solution idéale », soutient-il.

Il mentionne notamment que les conseillers et maires à temps partiel gagnent actuellement environ 3000 $ ou 4000 $ pour les conseillers et 12 000 $ pour les maires. Il fait valoir que si le nombre de conseillers est réduit, les élus restants devront travailler à temps plein et les salaires devront augmenter.

Selon lui, le sentiment d'appartenance des citoyens aux différentes municipalités est également fort et ceux-ci ne seront pas forcément favorables aux fusions.

L'île d'Orléans compte actuellement 7000 habitants et 42 élus municipaux.

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