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Ouverture du procès du tueur de Fort Hood au Texas

Ouverture du procès du tueur de Fort Hood au Texas

Le procès d'un psychiatre de l'armée américaine accusé d'avoir abattu 13 personnes et d'en avoir blessé trente sur la base militaire de Fort Hood au Texas, en novembre 2009, a commencé mardi.

Le commandant Nidal Hasan avait alors crié « Dieu est grand! » en arabe avant d'ouvrir le feu sur ses collègues de la base militaire. Il devait partir combattre en Afghanistan quelques jours plus tard.

L'officier de confession musulmane n'a jamais nié avoir commis ces actes et a même tenté de plaider coupable. La loi militaire requiert toutefois une reconnaissance de culpabilité dans les cas où les accusés peuvent écoper de la peine capitale.

L'homme de 42 ans fait face à des accusations de meurtre et de tentative de meurtre.

Le début du procès

Des mesures de sécurité accrues ont été déployées pour le procès du militaire qui a maintenant le bas du corps paralysé et qui se déplace en fauteuil roulant. Il avait reçu un projectile dans le dos lors l'attaque.

Nidal Hasan assure sa propre défense devant le tribunal militaire qui siège dans la base même où il avait ouvert le feu.

À l'ouverture du procès, le prévenu a indiqué que « les témoins qui seront appelés à la barre diront que la guerre est une chose laide ». « La mort, la destruction, la dévastation sont essentielles des deux côtés, ami comme ennemi », a-t-il ajouté dans une déclaration d'environ deux minutes.

L'une des personnes qui ont été blessées par Nidal Hasan, Alonzo Lunsford, doit témoigner lors du procès.

Le procureur, le colonel Steve Henricks, tentera pendant le procès de démontrer que l'attaque était préméditée.

« Les preuves montreront que Hasan ne voulait pas être envoyé [en Afghanistan] et qu'il était porteur d'un devoir de djihad pour tuer le plus de soldats possible », a-t-il déclaré à l'ouverture du procès.

Le procès a été reporté plusieurs fois pour des raisons de procédure, notamment en raison de l'insistance de Nidal Hasan à porter la barbe, en contradiction avec le code militaire, mais en accord avec ses convictions religieuses.

La peine de mort

Nidal Hasan encourt la peine capitale, mais s'il est reconnu coupable, il ne devrait pas être exécuté avant plusieurs décennies.

L'armée américaine n'a pas exécuté l'un de ses membres depuis 1961.

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