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Dépression post-partum : risque plus élevé en ville

Dépression post-partum : risque plus élevé en ville

Les femmes qui habitent dans des centres urbains de plus de 500 000 résidents sont plus susceptibles de développer une dépression après l'accouchement, selon une étude de l'hôpital Women's College de Toronto réalisée pour le Journal de l'Association médicale canadienne.

Pour comprendre l'influence du lieu de résidence sur la dépression post-partum, les chercheurs ont analysé les données de 6421 femmes demeurant en ville ou en région, parmi celles qui ont répondu à l'Enquête canadienne sur l'expérience de la maternité en 2006.

L'équipe a ensuite tenté de savoir si l'isolement chez les résidentes des villes pouvait avoir un impact sur les résultats. Le Centre de toxicomanie et de santé mentale a aussi participé à l'étude.

L'étude a démontré que les femmes des grands centres urbains sont moins soutenues socialement pendant et après l'accouchement. Le plus grand nombre d'immigrants qui s'établissent dans les villes du pays influence aussi les résultats, puisqu'ils sont éloignés de leur famille.

En région, cependant, les femmes qui avaient facilement accès à une grande ville étaient moins à risque que celles qui étaient davantage isolées.

Les chercheurs estiment que les services sociaux offerts aux femmes enceintes devraient être améliorés au Canada. « Considérant les conséquences de la dépression post-partum, il s'agit d'une question de santé publique », affirme l'une des auteures de l'étude, Simone Vigod.

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