Mark Marek, accusé de corruption de murs pour avoir publié une vidéo qui montrerait le meurtre de l'étudiant chinois Lin Jun, sera de nouveau un homme libre, du moins pour l'instant.
Un mandat d'arrêt avait été lancé contre lui le 25 juillet pour non-respect d'une des conditions de sa libération.
Le ministère de la Justice l'accusait de ne pas avoir informé son agent de libération conditionnelle d'un changement d'adresse.
La comparution de Mark Marek s'est faite jeudi par vidéoconférence et n'a duré que quelques minutes.
La Couronne ne s'est pas opposée à une nouvelle remise en liberté.
Mark Marek sera donc relâché moyennant une caution de 500 $. Ses conditions de libérations restent les mêmes.
Après la comparution, l'avocate de Mark Marek, Laurie Wood, a expliqué que son client n'avait pas eu le temps de se trouver un logement, mais qu'il en cherchait un de façon active.
Selon elle, il n'a donc pas brisé ses conditions de libération.
Elle a aussi confirmé que son client allait plaider non coupable à l'accusation de corruption de murs qui pèse contre lui et qu'un procès devant jury serait probablement favorisé.
Mark Marek doit revenir en cour le 12 septembre.