Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Égypte : Washington condamne la répression et l'UE échoue la médiation

Égypte : Washington condamne la répression et l'UE échoue la médiation

La situation demeure tendue en Égypte. Les États-Unis ont réagi lundi en condamnant la répression sanglante contre les manifestants durant le week-end alors que l'Union européenne a tenté sans succès une médiation entre les autorités et les Frères musulmans.

« Les États-Unis condamnent avec force l'effusion de sang et les violences au Caire et à Alexandrie qui ont coûté la vie ce week-end à de très nombreux manifestants égyptiens », a déclaré le porte-parole adjoint de la présidence américaine, Josh Earnest.

La violence aura « un impact négatif sur la stabilité de la région », a prévenu le porte-parole de la Maison-Blanche.

Les violences ont coûté la vie à 72 personnes samedi au Caire où des partisans du président Mohamed Morsi, renversé par l'armée, se sont opposés une nouvelle fois aux forces de l'ordre.

Les partisans du président déchu appellent à de nouvelles manifestations massives mardi pour réclamer son retour au pouvoir en dépit des mises en garde des autorités.

Par ailleurs, la porte-parole de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, qui effectue sa deuxième mission en Égypte en 12 jours, a tenté une nouvelle médiation entre les autorités égyptiennes et les Frères musulmans.

« C'est très simple, on n'avance pas », a déclaré Gehad El Haddad, porte-parole de la confrérie, en soulignant que son mouvement comptait bien poursuivre ses sit-in, malgré les mises engarde des autorités.

« Nous allons intensifier le mouvement de contestation », a Lancé Gehad El Haddad à Reuters.