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La MMA répondrait mardi à la mise en demeure de Lac-Mégantic

La MMA répondrait mardi à la mise en demeure de Lac-Mégantic

La Montreal, Maine & Atlantic Railway (MMA) devrait donner sa réponse le mardi 30 juillet à la mise en demeure déposée contre elle par la Ville de Lac-Mégantic mardi dernier.

L'entreprise ferroviaire a demandé un délai de quelques jours afin d'étudier le dossier plus en profondeur, a confirmé dimanche Karine Dubé, l'attachée de presse de la mairesse Colette Roy-Laroche, citant des informations en provenance du directeur général de la ville, Gilles Bertrand.

« On maintient, par contre, qu'il n'y a pas de réponse à la mise en demeure », a précisé Mme Dubé en entrevue téléphonique.

Les membres du conseil d'administration de la MMA ont participé vendredi après-midi à une conférence téléphonique où la question de la mise en demeure devait être à l'ordre du jour, selon Yves Bourdon, qui a agi comme porte-parole pour la compagnie pendant quelques jours avant de recevoir l'ordre de cesser de s'entretenir avec les médias de façon officielle.

Cette rencontre survenait plusieurs heures après l'échéance du délai de réponse à la mise en demeure, qui était de 48 heures. M. Bourdon n'a toutefois pas souhaité commenter l'issue des discussions, à l'instar d'Edward Burkhardt, le président de Rail World (principal actionnaire de la MMA) et du président de la MMA, Robert Grindrod.

Yves Bourdon a toutefois laissé entendre qu'il jugeait quelque peu inusité que la municipalité de Lac-Mégantic ait à défrayer les coûts du nettoyage des dommages considérables provoqués par le déraillement ferroviaire du 6 juillet dernier.

« Ça devrait être nos assurances », a-t-il soufflé vendredi à l'autre bout du fil lorsqu'on lui a demandé s'il jugeait « normal » que la municipalité doive puiser dans ses coffres pour payer les travailleurs embauchés par la MMA elle-même.

La semaine dernière, en annonçant le dépôt de la mise en demeure, la mairesse Colette Roy-Laroche a expliqué que les travailleurs recrutés pour le nettoyage et la récupération des hydrocarbures n'avaient pas été rémunérés depuis le début des travaux d'urgence.

Certains de ces fournisseurs avaient menacé d'interrompre leur travail. Afin d'éviter tout retard, la Ville de Lac-Mégantic avait donc émis les chèques. Cette décision a contraint la petite municipalité déjà durement éprouvée à dégager une somme d'environ 4 millions de dollars.

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