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Défilé des jumeaux de Juste pour rire : deux par deux rassemblés

Défilé des jumeaux de Juste pour rire : deux par deux rassemblés
Marie-Josée Roy

Ils étaient près de 500 duos (et même trios, dans certains cas) à prendre le départ du défilé des jumeaux, au coin des rues Maisonneuve et Jeanne-Mance, samedi, sur le coup de 16h. Pour sa 16ème édition, l'activité de clôture du Festival Juste pour rire avait embrassé la thématique du country, après avoir exploré celle des clowns l'an dernier et celle du mariage en 2011. Des cow-boys, cow-girls et autres colorés personnages du Far West de tous les âges et de toutes les régions ont donc déambulé joyeusement pendant une heure dans le Quartier des spectacles, les plus jeunes devant, et les plus âgés, derrière.

Sous un soleil radieux, les spectateurs se sont amusés des costumes tantôt élaborés, tantôt minimalistes des participants à la parade. Certains étaient en effet réjouissants à admirer. Si quelques-uns s'étaient contentés de l'habituel chapeau western pour respecter le thème imposé, d'autres avaient déployé des trésors d'imagination dans le but de se démarquer. C'était notamment le cas de la maman de Ryan et Elias, qui avait déguisé ses fistons de deux ans en Woody, le cow-boy héros des films Histoires de jouets. Philippe-Emmanuel et Anthony, eux, formaient une jolie troupe, accompagnés de leurs filleules respectives de 6 ans, Marine et Alice, elles aussi jumelles.

« C'est la quatrième fois qu'on le fait. On aime ça parce que c'est toujours festif. On habite l'Outaouais, et c'est agréable de venir à Montréal pour les festivals. On retrouve des gens à chaque année. Il faut se garder jeunes, même à notre âge! », ont pour leur part rigolé Luc et Pierre Bertrand, des jumeaux de 60 ans, « presque 61 ». Les deux hommes comptaient sur l'appui d'un véritable fan-club, alors que leurs conjointes et leurs enfants étaient dans la foule pour les encourager.

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Les doyennes du défilé des jumeaux

Valeurs familiales

Au fil des ans, le défilé des jumeaux est devenu un élément incontournable de la programmation du Festival Juste pour rire.

« C'est un grand classique, a souligné Catherine Girard-Lantagne, directrice de la programmation du volet extérieur de Juste pour rire. Le public revient d'année en année pour y assister. C'est une belle tradition. »

Le country étant un autre bon exemple de tradition ancrée dans les mœurs québécoises, la thématique s'est rapidement imposée à l'esprit du comité organisateur.

« C'est dans l'ère du temps. On cherchait un thème rassembleur et simple pour les jumeaux. Le country, le western, ça ramène à des valeurs familiales, et c'est une culture qui est très assumée en région, mais en milieu urbain, c'est rare qu'on l'exploite de cette façon. On a tous un cow-boy ou une cow-girl en nous! (rires) »

La mascarade de fin d'après-midi s'inscrivait dans le cadre d'une journée entièrement dédiée au western, alors qu'en soirée, le spectacle Le Grand Saloon avait lieu sur la scène Vidéotron. Les Denis Drolet ont été les hôtes du rassemblement, auquel ont aussi pris part Renée Martel, Isabelle Boulay, Stef Carse et Manon Bédard, entre autres. L'organisation de Juste pour rire avait fait appel à celle du Festival Western de Saint-Tite pour orchestrer cette célébration et lui conférer un caractère réaliste.

« On ne voulait pas que ça soit une parodie, on voulait aller dans l'authenticité, a expliqué Catherine Girard-Lantagne. Alors, on s'est entourés de gens qui connaissent ça. À Saint-Tite, ils sont les champions du monde dans le domaine! Eux, ça leur a donné une belle visibilité, et nous, une crédibilité. »

Bilan positif

N'étant pas en mesure de fournir le nombre exact d'inscriptions à la mouture 2013 du défilé des jumeaux, Catherine Girard-Lantagne a néanmoins fait état d'une augmentation par rapport à l'an dernier. Chaque année, le processus de mise sur pied de l'événement s'enclenche au printemps avec une campagne de recrutement qui se déploie à travers des publicités à la télévision, des envois postaux et un site internet. Des couples de jumeaux bénévoles épluchent aussi les bases de données de Juste pour rire pour contacter, par téléphone, les anciens participants à la fête.

« C'est assez communautaire comme procédé. Ce sont des jumeaux qui appellent des jumeaux pour que les jumeaux se rassemblent! (rires) »

Par ailleurs, Catherine Girard-Lantagne a profité de l'occasion pour tracer le bilan de la portion extérieure du Festival Juste pour rire qui se termine, un constat positif à presque tous les niveaux. Citant parmi ses coups de cœur le nouveau cabaret Bebert Folies, le grand labyrinthe, le village de food trucks et le happening du Mix des chefs - des concepts qui devraient tous être de retour l'an prochain -, la directrice s'est dite extrêmement satisfaite de la réponse du public aux différentes attractions proposées. Seul bémol, les quelques orages qui se sont abattus sur la métropole et qui ont mené la vie dure à la toile de la scène Vidéotron, qu'il a fallu descendre et remonter au gré des caprices de dame nature.

« Disons que c'est une scène qui mérite le beau temps », a souri Catherine Girard-Lantagne.

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