Les États-Unis se sont engagés auprès de la Russie à ce qu'Edward Snowden, l'informaticien à l'origine des révélations sur l'ampleur des programmes de surveillance de Washington, ne soit ni condamné à mort, ni torturé en cas d'extradition dans son pays.
Dans un courrier daté du 23 juillet et publié vendredi, Eric Holder, « attorney général » (ministre de la Justice), assure en outre son homologue russe qu'Edward Snowden bénéficiera de tous ses droits civiques face à la justice américaine.
L'avocat d'Edward Snowden a annoncé mercredi que l'ex-analyste de l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) n'avait pas l'intention de quitter pour le moment la Russie et n'avait toujours pas obtenu le laissez-passer lui permettant de sortir de la zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo, où il est bloqué depuis le 23 juin.
Reuters