Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Égypte : 6 morts et 33 blessés selon des sources officielles

Égypte : 6 morts et 33 blessés selon des sources officielles

Le bilan des heurts qui ont eu lieu mardi matin au Caire, à l'occasion d'une manifestation de soutien au président égyptien destitué Mohamed Morsi, se

porte désormais à six tués, a annoncé le site du journal Al Ahram.

Le site, qui cite un responsable du ministère de la Santé, précise que 33 autres personnes ont été blessées. La police aurait lancé des gaz lacrymogènes pour réprimer les violences. Plusieurs voitures dans le secteur ont été réduites en bouillie ou incendiées.

Selon la police, des heurts se sont produits entre partisans de Mohamed Morsi, au nombre de plusieurs centaines, et des habitants d'un quartier proche du principal campus de l'université du Caire, dans la province de Gizeh, au sud du Caire. Les pierres ont volé et des coups de feu ont été tirés.

Lundi dans le centre du Caire, une personne a été tuée et une vingtaine ont été blessées dans des affrontements entre partisans et opposants de Mohamed Morsi.

Depuis la destitution par l'armée le 3 juillet du président démocratiquement élu, on recense une centaine de morts.

« Les leaders du coup d'État militaire continuent à terroriser les manifestants pacifiques en Égypte », déclare le parti Liberté et Justice (FJP), dans un communiqué publié en anglais. Ce parti est la vitrine politique des Frères musulmans, que Mohamed Morsi dirigeait avant d'être élu président en juin 2012.

Sans répit

Les ministres de la Défense et de l'Intérieur, que le parti Liberté et Justice appelle « les leaders du coup d'État » seront tenus responsables d'éventuelles tentatives d'évacuer les zones où les Frères ont choisi de manifester, affirme le FJP.

Les partisans de Mohamed Morsi se relaient 24 heures sur 24, dans un quartier du Caire. Ils disent qu'ils continueront jusqu'au retour au pouvoir de leur président qui est détenu par l'armée dans un lieu secret depuis son éviction.

Des habitants proches du principal secteur où protestent les Frères, Madinat Nasr, disent avoir déposé une plainte auprès des services du procureur pour réclamer le départ des manifestants, qu'ils accusent de perturber leurs vies.

De source proche des services de sécurité, on indique que cette affaire devrait bientôt être réglée par la justice « pour donner à l'armée une base légale pour mettre fin aux manifestations ».

Reuters

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.