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Shelly Glover précise ses ambitions lors d'une entrevue

Shelly Glover précise ses ambitions lors d'une entrevue

La nouvelle ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles, Shelly Glover, assure avoir ce qu'il faut pour son nouveau poste, mais ne bronche pas sur le bilinguisme des juges de la Cour suprême. Quant à ses ennuis avec Élections Canada, elle assure être passée à autre chose.

Mme Glover, qui a servi dans la police de Winnipeg pendant 19 ans, a expliqué lors d'une première entrevue avec Radio-Canada depuis sa nomination que ses antécédents empêchaient les gens de voir ses qualités, parfois insoupçonnées.

« Je chante dans la chorale avec la police [...] et dans les centres pour aînés », précise-t-elle.

Sur des sujets plus sérieux, la ministre a déclaré qu'elle ferait tout son « possible » pour considérer les inquiétudes de l'hebdomadaireLa Liberté qui a vu une réduction de son financement l'année dernière.

Mme Glover ne cède cependant aucun terrain sur la nomination de juges bilingues à la Cour suprême du Canada. Leur connaissance de l'anglais et du français est souhaitable, explique-t-elle, mais pas essentielle.

« C'est un atout, mais ce n'est pas aussi important que les compétences », précise la députée.

Mme Glover demeure embourbée dans des problèmes entourant le financement de sa campagne électorale de 2011, mais ces ennuis sont « derrière moi », dit-elle.

La députée conservatrice de Saint-Boniface a rejoint officiellement le Cabinet fédéral lundi dernier, en remplaçant James Moore, qui est devenu ministre de l'Industrie. Elle hérite d'un portefeuille de 19 agences et plus de 14 000 fonctionnaires.

L'entrevue avec la députée de Saint-Boniface sera diffusée intégralement sur les ondes de Radio-Canada, mardi matin.

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