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McDonald's s'attend à une année difficile

McDonald's s'attend à une année difficile

Après avoir dévoilé des résultats trimestriels inférieurs aux prévisions des analystes, McDonald's tente d'abaisser les attentes à son égard.

« Les résultats pour le restant de l'année devraient rester difficiles à obtenir », a déclaré Don Thompson, directeur général de l'entreprise.

Aux États-Unis, les ventes des restaurants ouverts depuis au moins un an ont augmenté de 1 % au deuxième trimestre alors que les experts avaient misé sur une hausse de 1,5 %.

Pour la même période, le bénéfice net du groupe américain s'est chiffré à 1,4 milliard de dollars, soit 1,38 $ par action, contre une estimation de 1,40 $. Son chiffre d'affaires trimestriel a progressé de 2,4 % à 7,08 milliards de dollars, un résultat légèrement en deçà de l'estimation consensuelle de 7,09 milliards.

Pour un troisième trimestre consécutif, les ventes ont connu une diminution en Europe, qui est la source du tiers des revenus du groupe. Les ventes à périmètre comparable y ont reculé de 0,1 % pour avril-juin. Au Moyen-Orient, en Afrique et dans la région Asie-Pacifique, le recul se chiffre à 0,3 %.

La compagnie mise sur des ventes globales « relativement stables » pour le mois de juillet.

À 13 h 15 lundi, l'action de McDonald's avait perdu 2,6 %, pour une valeur de 97,66 $US.

Concurrence et pessimisme

Prenant acte d'une baisse de l'inflation et d'une reprise générale de l'activité économique, les analystes prévoyaient une embellie des résultats de McDonald's à partir du second semestre.

Or, le numéro un mondial de la restauration rapide doit se mesurer à une forte concurrence aux États-Unis, où d'autres chaînes testent de nouvelles idées. Alors que Burger King Worldwide vend maintenant des smoothies et de la crème glacée molle, on peut aussi se payer un met à 1 $ chez Taco Bell, propriété de Yum! Brands.

McDonald's tente donc d'attirer les clients en augmentant ses dépenses publicitaires et en offrant des menus à petits prix, tels que le Dollar Menu.

Selon l'analyste Bryan Elliot, « il y a des gens pour qui la décision d'aller chez McDonald's serait un choix économique, et qui n'y vont pas [...]. Il faudrait une hausse significative du pouvoir d'achat » des clients de McDonald's, explique-t-il.

Pour l'analyste Peter Saleh, l'environnement de la consommation demeure volatile aux États-Unis, où le taux de chômage est resté supérieur à 7,5 % pendant 54 mois de suite.

Il existe environ 34 500 établissements McDonald's à travers le monde, dont 19 % sont détenus par la compagnie.

Avec des informations de Bloomberg

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