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Les retraités de la White Birch devant la Cour d'appel

Les retraités de la White Birch devant la Cour d'appel

Les retraités de l'usine Stadacona et la direction de la papetière White Birch vont croiser le fer jeudi en Cour d'appel à Montréal.

La compagnie conteste une décision de la Cour supérieure qui l'oblige à donner aux retraités toute l'information sur les négociations pour la création d'un nouveau régime de retraite. Ce régime est une étape essentielle pour limiter leurs pertes. Les revenus des retraités sont amputés de près de la moitié depuis l'automne dernier.

Le dossier traîne depuis des mois et prive les retraités de revenus importants. Le président du regroupement des retraités, Gilles Bédard, déplore que les efforts du côté politique, auprès de la ministre du Travail Agnès Maltais, n'aient rien donné jusqu'ici.

« On est en contact assez régulièrement avec ses conseillers. Ça fait à peu près six mois qu'on essaie d'avoir un rendez-vous avec Mme Maltais et elle ne peut pas nous voir, elle est trop occupée », dit M. Bédard.

Le président du regroupement sent que l'intérêt pour le dossier de la White Birch s'est effrité avec le temps. « Ça va faire un an samedi et tout le monde nous garantissait qu'on n'aurait jamais moins que 70 %. Tout le monde nous a garanti énormément de choses qui n'arrivent jamais. »

L'avocat des retraités de la White Birch, Me Jocelyn Morency, souhaite que les retraités obtiennent rapidement des réponses à leurs questions. « On ne peut pas savoir puisqu'on ne nous informe pas. C'est ça qu'on voulait, on voulait être informés comme le juge l'a ordonné, mais le propriétaire semble-t-il ne veut pas qu'on soit informé alors il va en appel de ça. On est tenu dans l'ignorance totale », déplore-t-il.

Plainte contre le syndicat

Par ailleurs, le Regroupement des retraités de la White Birch a aussi porté plainte contre le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier, pour avoir mal défendu leurs intérêts.

Leur avocat ne sait toujours pas si la cause sera entendue par le Conseil des relations du travail. « Le syndicat s'oppose à notre plainte et la commissaire a pris la cause en délibéré », explique Me Morency.

La décision est attendue d'ici le mois de septembre pour déterminer si la plainte peut être entendue.

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