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Montréal, mal-aimée mais forte

Montréal, mal-aimée mais forte

Montréal a ses détracteurs, mais elle a aussi ses promoteurs. Dans une analyse publiée en juin, Desjardins met Montréal en comparaison avec les autres grandes villes du pays et note que la métropole du Québec progresse. Desjardins relève que le PIB réel de Montréal entre 2000 et 2012 (incluant la récession) a atteint 1,1 %, contre seulement 1 % pour Toronto.

Au chapitre du taux de chômage, Montréal n'a pas subi une hausse moyenne au cours des cinq dernières années comparativement aux villes de Vancouver, Calgary et Toronto. En 2012, le taux de chômage moyen était de 8,4 % à Montréal, contre 8,5 % à Toronto.

La croissance démographique, à Montréal comme à Toronto, est tributaire de l'immigration, mais les deux villes peinent à garder leurs résidents, qui choisissent de vivre ailleurs dans la province ou ailleurs au Canada.

L'analyse de Joëlle Noreau ajoute que la valeur des permis de bâtir non résidentiels a augmenté, ce qui n'est pas le cas partout au Canada.

Elle fait aussi valoir la position enviable de Montréal, reconnue pour la qualité et les coûts de sa main-d'oeuvre, sa qualité de vie, le coût d'occupation des bureaux, le bas niveau des loyers et le bilinguisme. Dans un récent rapport de la firme Aon, qui mesure les risques auxquels s'exposent les entreprises en matière de recrutement et de transfert, Montréal se classe parmi les cinq villes, sur 138, qui en comptent le moins.

L'analyste conclut en énumérant les défis que Montréal doit relever : la démographie, qui est en lien avec le dynamisme du marché du travail, l'accroissement de la productivité et l'ouverture de nouveaux marchés.

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