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Retour au travail forcé pour les travailleurs de la construction

Retour au travail forcé
Radio-Canada

Les 77 000 travailleurs de la construction qui étaient encore en grève retournent sur les chantiers de construction en vertu de la loi spéciale adoptée dans la nuit de dimanche à lundi par l'Assemblée nationale pour mettre un terme au conflit.

Cette loi force le retour au travail des travailleurs de la construction des secteurs industriel, institutionnel et commercial qui étaient en grève générale depuis deux semaines. La loi spéciale fixe également les conditions de travail ainsi que les augmentations salariales accordées aux travailleurs pour une période d'un an.

Les représentants de l'Alliance syndicale, extrêmement déçus par la tournure des événements, ont cependant assuré lundi que la loi sera respectée.

Des amendes de 500 $ pour les travailleurs et de 125 000 $ pour les syndicats ont été prévues dans la loi pour les contrevenants.

L'Association de la construction du Québec et le milieu des affaires réclamaient l'adoption de cette loi depuis le début du débrayage général, le 17 juin dernier, des 175 000 travailleurs de la construction membres de l'Alliance syndicale.

Le gouvernement de Pauline Marois avait, dans un premier temps, nommé un médiateur spécial pour laisser une chance aux parties de s'entendre. Des accords ont été obtenus avec les travailleurs du génie civil, des travaux publics et du secteur de la construction résidentielle.

Mais les négociations n'ont jamais abouti entre l'ACQ et l'Alliance syndicale qui représente les 77 000 travailleurs des secteurs industriel, institutionnel et commercial.

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