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Ça chauffe chez Pirelli

Ça chauffe chez Pirelli

Les problèmes de pneumatiques survenus au Grand Prix de Grande-Bretagne, dimanche, ont pratiquement assombri la victoire de Nico Rosberg sur Mercedes.

Le manufacturier italien Pirelli, fournisseur exclusif de la Formule 1, est à nouveau la cible de critiques après plusieurs crevaisons.

« Pour la première fois de ma carrière, j'ai eu peur dans ma voiture, je craignais que ça se reproduise », a dit Lewis Hamilton (Mercedes). Le favori de la foule a vu son pneu arrière gauche se désintégrer au huitième tour.

Felipe Massa (Ferrari), Jean-Eric Vergne (Toro Rosso), Sergio Pérez (McLaren) et Esteban Gutierrez (Sauber) ont tous connu des ennuis du même genre.

« C'est devenu une vraie farce », a souligné Jenson Button (MacLaren).

« Ça ne sert à rien de dépenser une fortune pour gagner un dixième de seconde au tour si les pneus ne tiennent pas le coup », a quant à lui jugé un patron d'écurie.

Après la course, Pirelli a promis « d'enquêter avec sérieux sur les causes des défaillances ».

Le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Jean Todt, a également promis de « prendre les décisions justes », sans « répondre de manière émotionnelle ». D'ailleurs, la FIA n'a toujours pas annoncé la prolongation du contrat de Pirelli pour la prochaine saison.

Les ennuis de pneumatiques sont décriés par de nombreux acteurs de la F1 depuis le début de la saison. Toutefois, il faut l'unanimité des 11 écuries pour que les pneus soient modifiés en cours de saison. Et le consensus, pour l'instant, n'existe pas.

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