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Pas de conférence pour la Syrie en juillet, dit Brahimi

Pas de conférence pour la Syrie en juillet, dit Brahimi

L'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, doute que l'on puisse tenir la conférence internationale de paix pour la Syrie, dite Genève 2, au mois de juillet.

« Franchement, je doute que cette conférence puisse avoir lieu en juillet. La prochaine réunion de l'opposition [syrienne] est prévue les 4 et 5 juillet. Je ne pense donc pas qu'ils seront prêts », a-t-il dit avant une nouvelle rencontre préparatoire avec des diplomates américains et russes, mardi, à Genève.

Cette rencontre préparatoire, à laquelle prennent part l'ONU, les États-Unis et la Russie, vise à définir les objectifs de la conférence et les participants. L'opposition syrienne a indiqué en mai qu'elle n'y prendrait pas part, mais M. Brahimi a dit croire qu'elle confirmerait finalement sa participation. Si l'opposition et le gouvernement de Bachar Al-Assad « acceptent de se parler, ce sera un grand pas en avant », a déclaré le diplomate algérien.

En ce qui concerne les résultats de la rencontre, M. Brahimi s'est montré prudent. « Je suis certain que nous accomplirons des progrès, mais je ne peux être sûr que nous parviendrons à résoudre toutes les questions aujourd'hui », a-t-il soutenu lors de son arrivée à la rencontre avec Wendy Sherman, sous-secrétaire d'État aux affaires politiques des États-Unis, Mikhaïl Bogdanov et Gennady Gatilov, vice-ministres russes des Affaires étrangères.

La première conférence de Genève, en juin 2012, avait adopté un plan de règlement politique du conflit qui n'a jamais été appliqué. Il prévoyait la mise en place d'un gouvernement de transition incluant des membres de l'opposition et du régime, mais demeurait silencieux sur le sort du président Assad.

Combats à Damas et Alep

Par ailleurs, la Commission générale de la Révolution syrienne (CGRS), un réseau de militants opposés au régime de Bachar Al-Assad, soutient que l'armée poursuit une offensive majeure à Damas. Des chars auraient bombardé Daraya, au sud-ouest de la capitale. Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), a soutenu que la situation humanitaire était « catastrophique », à cause du manque de médicaments et de nourriture.

Des militants des Comités locaux de coordination (LCC), font également état de bombardements du camp palestinien de Yarmouk, dans le sud de Damas.

Dans le nord du pays, les combats font rage à Alep, après une offensive rebelle contre les zones tenues par le régime.

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