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La vérité rattrape Jalabert

La vérité rattrape Jalabert

Le cycliste retraité français Laurent Jalabert n'a pas échappé à son époque. Il aurait eu recours à l'EPO dans le Tour de France 1998, celui du scandale Festina.

Jalabert aurait échoué à des tests rétroactifs en 2004, selon le journal L'Équipe.

« Je ne peux pas dire que ce soit faux, je ne peux pas dire que soit vrai », a réagi Jalabert sur la chaîne de télévision France 2, pour qui il travaille comme consultant, notamment pendant le Tour de France.

Le cycliste français a pris sa retraite en 2002, et n'a jamais admis s'être dopé pendant sa carrière, même s'il a couru dans une ère rongée par le dopage sanguin.

L'EPO (érythropoïétine) était indétectable jusqu'en 2001. Elle était présente dans quasiment tous les échantillons d'urine analysés six ans plus tard.

C'est une commission d'enquête sénatoriale française sur l'efficacité de la lutte antidopage qui a fait le rapprochement entre les échantillons et les coureurs.

Jalabert s'était présenté devant la commission, mise en place à la suite de l'éclatement de l'affaire Armstrong, le 15 mai dernier.

Il avait alors dévoilé avoir reçu des infiltrations de corticoïdes, avec autorisation médicale.

« Mais à aucun moment, je n'ai cherché à rencontrer de quelque manière que ce soit des médecins pour améliorer mes performances. Je n'ai pas dépensé un franc à l'époque pour en voir ou acheter des produits interdits », avait-il ajouté.

Le rapport doit être adopté par la commission le 10 juillet.

Son meilleur résultat sur la Grande Boucle fut une 4e place en 1995.

Celui que les Français surnomment « Jaja » n'a jamais été contrôlé positif.

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