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Dernières rondes des consultations sur le projet Northern Gateway à Terrace

Dernières rondes des consultations sur le projet Northern Gateway à Terrace

La commission d'examen conjoint sur le projet de pipeline Northern Gateway de la compagnie Enbridge entamera lundi à Terrace en Colombie-Birtannique la dernière phase de ses audiences publiques.

À la veille de la reprise des plaidoiries, les commissaires ont été accueillis par une manifestation contre le projet qui acheminerait le pétrole des sables bitumineux de l'Alberta à un port à Kitimat dans le Nord britanno-colombien.

Des centaines d'autochtones, de citoyens et d'environnementalistes se sont réunis pour marteler leur opposition au projet évalué à 5,5 milliards de dollars. Le directeur général du regroupement autochtone Coastal First Nations, Art Sterritt, regrette que le processus de consultation orchestré par Ottawa n'implique pas tous les citoyens.

Les affiches et banderoles des manifestants rappelaient les principaux arguments soulevés depuis des mois, dont les risques de déversements qui causeraient des dommages environnementaux, le manque de retombées économiques pour la province et le manque de consultation avec les Premières Nations qui ont des terres à proximité du tracé de l'oléoduc.

À l'approche de la fin des audiences publiques, le 28 juin, les opposants au projet d'Enbridge se montrent aussi très critiques envers la commission d'examen conjoint.

M. Sterritt croit que les commissaires ne sont pas parvenus à récolter assez d'information différente pour formuler leurs recommandations. « Selon moi la commission n'arrivera pas à répondre adéquatement aux deux grandes questions de son mandat. C'est-à-dire la question environnementale et celle de l'intérêt national », explique-t-il. Le porte-parole de Coastal First Nations rapporte qu'ils ont dénombré seulement deux présentations en appui au pipeline et plus de mille interventions contre.

Le président du groupe Friends of Wild Salmon et membre de la Première Nation Haisla, Gerald Amos, critique pour sa part l'attitude d'Ottawa. « Les dernières décisions des conservateurs en matière d'environnement [lui] ont fait perdre confiance en la mission du panel », lance-t-il.

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