Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Combat extrême: malvenu à Québec

Combat extrême: malvenu à Québec

Un promoteur, qui souhaitait présenter un combat extrême à Québec, a dû changer son fusil d'épaule et organiser l'évènement en Amérique du Sud.

Pierre Guénette, un ancien champion de taekwondo, avait l'intention de tenir un combat opposant un poids lourd à deux poids légers.

« Les protections sont plus grosses. Il n'y a pas de coup de coude au visage non plus, parce que pour moi c'est dangereux. Les rondes de combat c'est deux minutes au lieu de cinq minutes », explique-t-il.

Pierre Guénette pensait tenir l'évènement dans un lieu gardé secret à Québec. Or, la police a émis certaines réserves. Les agents s'interrogeaient sur la légalité de l'évènement, puisque le promoteur ne détenait pas de permis de la Régie des alcools, des courses et des jeux.

Le promoteur s'est ensuite tourné vers Wendake. « J'ai eu la permission d'un citoyen qui voulait bien le faire là, mais je n'avais pas passé par le Conseil de bande. C'est une information que je ne possédais pas », affirme Pierre Guénette.

La nation huronne-wendate se dit toutefois fermée à l'idée de recevoir ce genre d'événement sur son territoire. Le grand chef, Konrad Sioui, préfère miser sur le caractère touristique de Wendake. « On est un des 30 plus beaux villages du Québec. On a une fierté et une dignité. On n'a pas de place pour ce genre d'activités là, de violence ou de combats extrêmes », dit-il.

Pierre Guénette est conscient que ces combats ne font pas l'unanimité. Il a tout de même l'intention de poursuivre dans cette voie et de présenter son projet devant le Conseil de bande de Wendake.

Le combat sera diffusé sur Internet à compter de dimanche soir.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.