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Émeutes du G20 à Toronto: un Américain est accusé après son extradition

Émeutes du G20 à Toronto: un Américain est accusé après son extradition
PC Archives

TORONTO - Un Américain a été accusé à Toronto en lien avec les manifestations du sommet du G20 de juin 2010.

Selon la police, Dane Rossman, âgé de 26 ans et originaire de Tucson, en Arizona, a été extradé des États-Unis et arrêté à Toronto, vendredi.

Il est allégué que lors des manifestations, il a utilisé un panneau de signalisation métallique pour fracasser la vitrine d'un café Starbucks alors que des clients se trouvaient encore à l'intérieur.

Les autorités affirment qu'il portait un bandeau noir sur son visage au moment de l'événement, ce qui, disent-elles, visait à dissimuler son identité.

Rossman est accusé de méfait de plus de 5000 $, de méfait mettant en danger la vie d'autrui, et de s'être déguisé dans le but de commettre un crime.

Il devait se présenter en cour samedi, et de nouveau lundi.

Au moins quatre autres Américains sont également sous le coup d'accusations liées aux émeutes survenues il y a trois ans pendant la rencontre des leaders mondiaux.

Richard Dean Morano et Kevin Chianella ont tous deux été extradés au Canada en mars. Les deux hommes sont sous le coup de plusieurs accusations, dont méfait mettant en danger la vie d'autrui.

Une autre personne, Quinn McCormic, s'est présentée en cour à Toronto cet hiver en raison de trois accusations de méfait de plus de 5000 $ et de déguisement à des fins criminelles.

Joel Bitar est quant à lui volontairement revenu au Canada et s'est rendu aux forces de l'ordre en avril. Il est sous le coup de 13 accusations de méfait de plus de 5000 $, deux accusations d'intimidation violente d'une personne associée au système judiciaire, et cinq accusations de méfait mettant en danger la vie d'autrui.

Des dizaines de protestataires — certains déguisés — s'en sont donné à coeur joie au centre-ville de Toronto pendant le sommet international.

Plus de 1100 personnes ont été arrêtées pendant cette fin de semaine, dans le cadre de l'une des plus importantes arrestations de masse de l'histoire du pays.

La plupart ont été relâchées sans être accusées, mais plus de 40 personnes ont déjà été reconnues coupables d'infractions.

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