Les policiers de Montréal mènent une offensive contre les cyclistes délinquants. L'opération déplaît toutefois aux adeptes du vélo, qui disent se faire arrêter « pour des broutilles ».
La communauté cycliste a donc décidé de s'organiser. Des blogues et des pages Facebook sont lancés pour dénoncer les « trappes à tickets » des agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
De son côté, le SPVM soutient qu'avec l'augmentation du nombre de cyclistes, il est important que ces usagers de la route respectent le code de la sécurité routière.
Les amendes demeurent peu élevées - 41 $ pour un arrêt ou un feu rouge grillé et 51 $ pour avoir roulé avec des écouteurs dans les oreilles - mais l'accumulation de points d'inaptitudes sur le permis de conduire irrite particulièrement les cyclistes.
La Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) a lancé, en mai dernier, une campagne de sensibilisation sur le partage de la route entre les automobilistes, les cyclistes et les piétons. Elle soulignait que le nombre de victimes d'accident de la route en 2012 s'élevait à 2977 piétons et 1954 cyclistes. Elle précisait que la majorité des collisions impliquaient un véhicule automobile.
Le nombre de victimes de ces accidents tend toutefois à diminuer depuis six ans, même si le nombre d'usagers a augmenté, soutient la SAAQ.
En 2012, il y a eu 18 collisions mortelles impliquant des piétons sur le territoire du SPVM, soit le même nombre qu'en 2011. Pour ce qui est des collisions avec blessures corporelles, le nombre est passé de 1435 à 1244, soit une amélioration de 13,3 %.
Des cyclistes ont été impliqués dans cinq collisions mortelles l'an dernier, une de plus qu'en 2011.
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