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Garderies privées : l'entente entre le RGPQ et Québec est rejetée

Garderies privées : l'entente entre le RGPQ et Québec est rejetée

Les 150 membres du Rassemblement des garderies privées du Québec (RGPQ) ont rejeté vendredi l'entente de principe conclue mardi avec le gouvernement Marois, qui prévoyait une modulation des compressions en fonctions de la formation et du salaire des éducatrices.

La ministre de la Famille, Nicole Léger, a déclaré qu'elle avait consenti « un aménagement » au regroupement pour parvenir à l'entente de principe, tout en précisant qu'elle était demeurée ferme sur les compressions de 14,9 millions de dollars pour l'année en cours.

La ministre avait vanté « l'approche constructive » du regroupement, mais les membres du RGPQ estiment finalement que les compressions exigées par Québec sont inacceptables et soutiennent qu'elles sont plus importantes que ce qui est exigé des centres de la petite enfance (CPE).

Le RGPG campe sur sa position

La porte-parole du RGPQ, Julie Plamondon, soutient que ses membres ont été très « fermes » vendredi après-midi et que la balle est maintenant dans le camp de la ministre Léger.

« Pour le moment, les membres nous ont vraiment donné leur son de cloche et ce son, c'est qu'on va prendre tous les moyens pour ne pas avoir de coupures », affirme-t-elle.

L'entente conclue mardi avec le gouvernement en était une de principe, a précisé Mme Plamondon. Elle soutient qu'elle n'avait rien garanti mardi au gouvernement puisqu'elle devait soumettre à ses membres la proposition avant de l'accepter.

Le RGPQ dit poursuivre les mêmes objectifs que l'Association des garderies privées du Québec (AGPQ). « Que ce soit d'un bord ou de l'autre, ce sont juste les lettres qui changent parce qu'on veut la même chose », croit Julie Plamondon.

Ce rejet du RGPQ survient au lendemain de l'échec des discussions entre le gouvernement et l'AGPQ, qui représente la moitié des quelque 650 garderies privées subventionnées.

L'AGPQ se disait prête à accepter les compressions en contrepartie de l'équité salariale de ses éducatrices avec celles des CPE, un an avant le délai prévu, initialement en 2016.

Mais la ministre ne voulait retirer ni les amendes émises à la suite du débrayage du 22 mai dernier - lorsque le tiers des garderies privées avaient tenu une journée de grève - ni les compressions de 14,9 millions de dollars, selon l'AGPQ.

Nicole Léger a souligné derechef que son objectif était d'arriver à 15 millions de compressions cette année. Elle a martelé que l'AGPQ « n'avait pas l'intention de faire les efforts budgétaires » qu'on lui demande et l'a invitée à lui soumettre une proposition d'aménagement sérieuse.

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