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Procès de Jonathan Dutil : la victime témoigne

Procès de Jonathan Dutil : la victime témoigne

L'ex-amie de coeur de Jonathan Dutil a livré un témoignage très émouvant jeudi après-midi au procès de son ex-conjoint qui est accusé d'avoir tenté de la tuer.

La vie de la femme de 33 ans, qui est aussi mère d'un enfant de sept ans, a basculé en juillet 2010 lorsqu'elle a été sauvagement attaquée à coups de barre à clou à Saint-Nérée-de-Bellechasse. Elle a subi un sévère traumatisme crânien.

La femme est arrivée dans la salle d'audience en marchant difficilement, d'un pas lent, conséquence de son agression. Elle a aussi des difficultés à parler et souffre de troubles de mémoire.

« Des fois, il venait un peu malin, il me faisait peur. Il venait les yeux noirs et il avait de la broue dans la bouche », a-t-elle exprimé au sujet de l'accusé, d'une voix lente et saccadée.

La victime, que les médias ont accepté de ne pas identifier à la demande de la famille, était cachée derrière un paravent lors de son témoignage pour éviter tout contact visuel avec l'accusé. Jonathan Dutil a semblé bouleversé par son témoignage. Il s'est caché le visage entre les mains à plusieurs reprises.

La mère de la victime a aussi témoigné

En avant-midi, c'est la mère de la victime qui a été appelée à la barre des témoins. Marjolaine Bernier doit maintenant s'occuper de sa fille qui a perdu son autonomie à la suite de l'agression.

Depuis les événements, sa fille n'est plus en mesure de s'occuper ni d'elle-même ni de son enfant. La trentenaire est sous la curatelle publique.

La mère a expliqué que lorsqu'elle est allée voir sa fille à l'hôpital après l'agression, cette dernière s'était excusée d'avoir eu un accident avec sa voiture. Des propos qui laissent croire qu'elle était confuse et n'avait aucun souvenir de l'attaque.

En contre-interrogatoire, la mère a été confrontée à la consommation de drogue de sa fille.

Plus tôt, la Couronne avait déposé en preuve des textos échangés entre l'accusé et la victime avant les événements. Les messages démontrent une relation amour-haine entre les deux individus.

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