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Erdogan reste ferme face aux manifestants, un policier mort

Erdogan reste ferme face aux manifestants, un policier mort
Turkey's Prime Minister Tayyip Erdogan gestures as he speaks during a meeting at his ruling Justice and Development Party (AKP) party headquarters in Ankara on May 24, 2013 AFP PHOTO/ADEM ALTAN (Photo credit should read ADEM ALTAN/AFP/Getty Images)
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Turkey's Prime Minister Tayyip Erdogan gestures as he speaks during a meeting at his ruling Justice and Development Party (AKP) party headquarters in Ankara on May 24, 2013 AFP PHOTO/ADEM ALTAN (Photo credit should read ADEM ALTAN/AFP/Getty Images)

EN DIRECT - Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan doit rentrer jeudi en Turquie après trois jours de visite au Maghreb. Il sera notamment reçu par des dizaines de milliers de manifestants qui exigent toujours sa démission au septième jour d'un vaste mouvement de protestation.

De retour de Tunis, le chef du gouvernement retrouvera son pays toujours en pleine agitation, au lendemain d'une journée de forte mobilisation syndicale et de nouveaux affrontements entre la police et les contestataires à Ankara.

Avant de reprendre l'avion pour la Turquie, M. Erdogan a réaffirmé jeudi qu'il maintenait le projet de réaménagement d'un parc proche de la place Taksim à Istanbul, à l'origine du mouvement de contestation.

Selon lui, des groupes responsables d'autres violences par le passé instrumentalisent ce qui a commencé comme une manifestation à caractère écologique. Un certain nombre d'étrangers ont été arrêtés en liaison avec les troubles, a-t-il ajouté.

Depuis le début vendredi des protestations sans précédent qui le visent, M. Erdogan a affiché, à l'inverse du président Abdullah Gül et du numéro deux de son gouvernement Bülent Arinç, une fermeté sans faille face aux manifestants, qu'il qualifie d'« extrémistes ».

Ceux-ci lui reprochent sa dérive autoritaire et l'accusent de vouloir islamiser la société turque.

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En visite lundi à Rabat, au Maroc, M. Erdogan avait défié les manifestants en affirmant que la crise était « en train de se calmer ». « À mon retour de cette visite, les problèmes seront réglés », avait-il lancé.

Mais mercredi encore, des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues des grandes villes du pays à l'appel de deux puissantes centrales syndicales de gauche, notamment à Istanbul et Ankara, pour exiger la démission de M. Erdogan.

Et dans la capitale turque, la police a fait une nouvelle fois usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser des milliers de manifestants.

Aucun incident violent n'a par contre été signalé dans la nuit à Istanbul, pour la première fois depuis le début de la contestation.

Deux manifestants ont été tués dimanche et lundi et plus de 3000 personnes ont été blessées dans les manifestations depuis la semaine dernière.

Par ailleurs, un policier turc a succombé mercredi à ses blessures après une chute d'un pont en construction alors qu'il pourchassait des manifestants à Adana, dans le sud de la Turquie.

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