Deux jours à peine après sa mise en service, le coffre-fort virtuel de la Ville de Québec connait des ratés. Mardi, un serveur du système informatique d'Almerys, situé à Paris, a cessé de fonctionner et le service a été complètement interrompu.
« Les données n'ont pas été altérées. On travaille en toute sécurité. Il n'y a aucun souci de ce côté-là, mais le service a été interrompu », précise Jean-Marie Tirebois, directeur du développement chez Asentri, responsable de la commercialisation du produit d'Amelrys en Amérique du Nord.
La Ville a néanmoins été forcée d'annuler les rendez-vous des gens qui souhaitaient participer au projet-pilote.
Jusqu'ici, seulement 500 personnes ont manifesté leur intérêt pour le coffre-fort virtuel. La Ville espérait pourtant recruter 30 000 volontaires. L'entreprise française s'est rapidement ravisée. Elle vise maintenant de 15 à 20 000 utilisateurs d'ici la fin de l'année. Jean-Marie Tirebois reste optimiste. « On va avoir les 30 000. C'est sûr, mais on va les avoir de manière échelonnée. J'espère que ce sera un succès », dit-il.
Par ailleurs, le directeur du développement chez Asentri affirme que des employés sont déjà en poste à Québec pour gérer le projet et que d'autres embauches sont à venir.« À Québec, d'or et déjà, Asentri on est 6,7 personnes et on va recruter 5, 6 personnes pour pouvoir supporter la Ville de Québec », dit-il.
Le système de partage de données de la firme Almerys, une filiale du géant français Orange, permet notamment aux abonnés de payer leurs contraventions ou de demander un permis à partir d'un ordinateur ou d'un téléphone intelligent. Les signatures sur ces documents numérisés auraient une valeur légale. La Ville de Québec injectera près 2,5 millions de dollars dans le projet.