Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

L'Ontario veut plus de femmes aux C. A.

L'Ontario veut plus de femmes aux C. A.

Un texte de Andrée-Anne St-Arnaud

Après le Québec, l'Ontario envisage à son tour d'imposer des règles afin de favoriser l'embauche de femmes aux conseils d'administration et à la haute direction des entreprises.

Dans une entrevue accordée au Globe and Mail, la ministre ontarienne déléguée à la Condition féminine, Laurel Broten, révèle que le gouvernement provincial a récemment entrepris des discussions avec la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario. Leur objectif commun est de définir des règles qui pousseront les entreprises à viser la parité hommes-femmes à chacun des niveaux de leur structure organisationnelle.

Queen's Park écarte l'idée d'imposer des quotas pour l'instant. Selon l'approche privilégiée, les entreprises seraient invitées à fixer elles-mêmes leurs objectifs au chapitre de l'embauche de femmes. Elles devraient toutefois publier un bilan annuel présentant les progrès enregistrés. Les entreprises qui refusent de se fixer des objectifs à ce chapitre seraient contraintes de produire tout de même un rapport annuel expliquant leur décision à leurs actionnaires.

Cette règle, qui serait imposée par la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario, pourrait concerner toute entreprise dont les actions sont échangées dans la province. Puisque la principale place boursière du pays est située à Toronto, cette réglementation pourrait concerner des centaines d'entreprises dont le siège est dans d'autres provinces.

Au Canada, le pourcentage de femmes au conseil d'administration des entreprises publiques stagne à 10 % depuis près de 10 ans. Plus de 40 % des entreprises inscrites à la Bourse de Toronto ne comptent aucune femme à leur conseil d'administration.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.