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Canal Vie - Simplement vedette : nos artistes se livrent sans pudeur

Simplement vedette : nos artistes se livrent sans pudeur
Courtoisie

Ce sont des témoignages bouleversants, empreints de vérité, que Canal Vie offre à son public par le biais des trois nouveaux épisodes de la série documentaire Simplement vedette, qui prendra l'antenne ce lundi, à 20h. Devant l'animatrice Marie-Claude Barrette, quelques-uns de nos artistes se confient sans faux-fuyants et sans pudeur sur des expériences troublantes qui ont jalonné leur parcours. Et certaines de leurs histoires vous arracheront des larmes à coup sûr.

La confession la plus poignante est celle de Véronique Bannon qui, au tournant de la trentaine, a connu les affres de la dépression, jusqu'à atteindre le point de non-retour. Peu sûre d'elle-même, l'actrice avait souffert d'anorexie à l'adolescence et avait toujours été en proie à des troubles d'anxiété, mais sa détresse a atteint son paroxysme après la venue au monde de son garçon, en 2008. Bébé Milan avait huit mois lorsque sa maman a recommencé à faire des crises de panique. Aussitôt prise de culpabilité, Véronique s'est alors enfoncée dans un cercle vicieux, qui l'a menée jusqu'à une tentative de suicide, en 2010. La vue de son fils toujours joyeux lui renvoyait une perception honteuse d'elle-même, qui se croyait indigne d'un enfant aussi merveilleux. « J'avais tellement voulu être mère, je ne pouvais pas croire que j'étais en train de gâcher ça, expliquera-t-elle d'un ton saccadé entrecoupé de sanglots. Je voyais mon gars et je me disais qu'il ne méritait pas d'avoir une mère comme moi, que j'étais en train de massacrer sa vie. »

La jeune mère a donc signé une lettre d'adieu et a avalé des médicaments. Fort heureusement, elle a eu le réflexe de téléphoner à son frère et sa sœur avant que la grande faucheuse ne l'emmène. S'en est suivi une thérapie complexe, où Véronique a dû apprendre à exprimer son mal-être. L'amour et l'empathie de ses proches, dont son conjoint, le chanteur Marc-André Niquet, l'ont aidée à se délivrer de ses maux. Et les images qui accompagnent l'entretien de l'ex tête d'affiche de Virginie et Watatatow avec Marie-Claude Barrette dans Simplement vedette nous montrent un petit Milan on ne peut plus rieur et épanoui dans les bras de ses parents.

« Je réalise que mon fils a été ma raison de vivre, soulignera Véronique. J'avais envie de me battre pour lui.»

Avoir deux papas

Un peu plus tard, au troisième épisode, on traitera d'homosexualité avec Kevens-Kyle, ancien participant de Loft Story. Loin de l'idée qu'on peut se faire d'un personnage de téléréalité, le jeune homme se remémorera devant la caméra le processus ardu qui a mené à la naissance de son fils, Mason, il y a un an et demi. Ayant toujours éprouvé non seulement le désir, mais le besoin, de devenir père, Kevens-Kyle avait déjà fait appel à une mère porteuse lorsque son conjoint, Antonio, est arrivé dans sa vie. Celui-ci s'est joint à ses démarches, et c'est contre vents et marées que le couple a surmonté les embûches et les préjugés et déboursé les montants astronomiques que commandait la réalisation de son rêve. Les traitements ont d'abord donné lieu à une grossesse gémellaire, mais des complications ont entraîné le décès de la fillette en développement et provoqué un accouchement d'urgence pour le petit Mason, qui l'a lui aussi échappé belle. C'est donc animés d'un bonheur sans nom que Kevens-Kyle et Antonio ont ouvert grand la porte de leur demeure à ce poupon miracle.

« Si je n'avais pas eu d'enfant, je n'aurais pas eu de vie, laissera tomber l'interviewé. Même aujourd'hui, quand je couche mon fils, le soir, je ne le crois pas encore. » Kevens-Kyle avouera aussi avec beaucoup de candeur qu'il serait déçu si Mason lui annonçait être gai. « J'aurais de la peine. Je sais que son chemin ne serait pas facile. Ce n'est pas ce que je lui souhaite. »

Troisième saison

Laurence Jalbert, Marie-Claude Savard et Patrice Coquereau aborderont aussi des chapitres sombres de leur passé dans la thématique de la dépression et des maladies mentales, tandis que Monique Giroux, Jasmin Roy et Alex Perron s'ouvriront sans détour sur leur homosexualité. Enfin, la semaine du 3 juin, Mario St-Amand, Robert Piché, Andrée Boucher, Jici Lauzon et France Castel relateront comment les dépendances à la drogue, à l'alcool ou aux médicaments ont affecté leur existence.

Simplement vedette sera de retour à l'automne pour un nouveau bloc d'entrevues percutantes. D'ici là, on rediffusera la première saison, consacrée à la maternité, à l'adoption et à la conciliation travail-famille. L'émission est aussi présentée le dimanche, à 21h.

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