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Sauvetage maritime : Halifax loint d'être prête à prendre le relais de Québec

Sauvetage maritime : Halifax loint d'être prête à prendre le relais de Québec

Il reste encore bien de chemin à faire pour que le Centre de recherche et sauvetage d'Halifax puisse prendre le relais de celui de Québec, dont les conservateurs ont annoncé la fermeture, selon un nouveau document.

Un rapport de suivi du commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, indique que Pêches et Océans Canada n'a toujours pas donné suite à trois de ses recommandations destinées à s'assurer que les appels de détresse des marins francophones puissent être compris.

Ainsi, à Halifax, les exigences linguistiques pour les postes de coordonnateur n'ont toujours pas été relevées, aucune formation n'a été offerte à ceux dont le français est encore rudimentaire, et il n'y a pas suffisamment d'employés bilingues pour offrir des services dans les deux langues en tout temps.

Le gouvernement de Stephen Harper avait planifié la fermeture complète du Centre de sauvetage maritime de Québec au profit de ceux d'Halifax et de Trenton, en Ontario. Devant la levée de boucliers, la Garde côtière a par la suite reporté la fermeture tant que le commissaire aux langues officielles ne sera pas satisfait de la qualité des services en français à Halifax.

Récemment, Le Soleil avait rapporté que les conservateurs avaient renoncé en coulisse à fermer le Centre de Québec, mais refusaient d'en faire l'annonce officielle.

L'un des plaignants dans ce dossier, le député néo-démocrate Yvon Godin, croit que le gouvernement devrait mettre cartes sur table et annoncer ses intentions. L'enjeu est de taille, à ses yeux, puisqu'il s'agit possiblement de vies humaines.

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