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Mark Carney recommande au pays de ne pas s'asseoir sur ses lauriers

Carney livre ses derniers conseils
AP/CP

OTTAWA - Le gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, quitte le Canada, mais pas sans lui recommander de tirer profit de ses avantages naturels.

À l'occasion de sa dernière apparition publique prévue avant qu'il ne se joigne à la Banque d'Angleterre, le mois prochain, M. Carney a affirmé mardi que le Canada pouvait se contenter d'attendre que se termine le processus de réparation de l'économie entrepris par les autres pays du G7, ou encore exploiter ses forces en fonction de la nouvelle économie émergente.

Le gouverneur de la banque centrale a estimé que le Canada avait raison de chercher à conclure de nouvelles ententes commerciales, en particulier dans les économies émergentes, car elles représentent la moitié de la croissance des importations mondiales et aussi parce qu'elles sont essentielles pour s'assurer d'une présence dans les chaînes mondiales d'approvisionnement.

Lors de son allocution, prononcée devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, M. Carney a loué les réalisations du pays en matière d'économie, tout en lui donnant des conseils en fonction de l'avenir.

Âgé de 48 ans, M. Carney complétera son mandat à la tête de la Banque du Canada le 1er juin. Le pochain gouverneur de la banque centrale sera Stephen Poloz, ancien patron d'Exportation et développement Canada (EDC).

Plusieurs observateurs pressentaient le sous-gouverneur de la banque centrale, Tiff Macklem, âgé de 51 ans, pour prendre les rênes de l'institution. Mais d'autres candidats avaient été évoqués, dont M. Poloz, un économiste de 57 ans.

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