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Des agriculteurs réclament l'abandon définitif du projet Rabaska

Des agriculteurs réclament l'abandon définitif du projet Rabaska

Des agriculteurs de la Rive-Sud demandent au gouvernement Marois de mettre un terme définitif au projet de port méthanier à Lévis. Même si le projet Rabaska est sur la glace depuis quelques années, des promoteurs pourraient décider à tout moment de le remettre sur les rails.

Des agriculteurs de l'est de Lévis souhaitent mettre fin à l'incertitude une fois pour toutes. Ils ont adressé une lettre à la première ministre Pauline Marois pour lui demander de respecter sa promesse électorale en tirant un trait définitif sur Rabaska.

« Lorsque vous êtes à proximité de territoires qui sont convoités, il y a démobilisation qui se fait. Les gens vont hésiter avant d'investir des centaines de milliers de dollars pour faire des aménagements agricoles en n'ayant pas la certitude que dans 5 ans 10 ans ou 20 ans, ces terrains-là ne seront pas réquisitionnés », avance Jean Gosselin, producteur maraîcher de Pintendre.

Les terres agricoles où devait se concrétiser le projet Rabaska ont été dézonées à la suite d'un décret du gouvernement libéral en 2007. Les agriculteurs souhaitent donc qu'elles retrouvent leur vocation première.

En 2011, le protecteur du citoyen avait d'ailleurs reproché au gouvernement d'avoir accordé un décret sans imposer une limite dans le temps pour réaliser Rabaska. Selon lui, cette décision engendrait une incertitude inacceptable pour les 125 familles voisines des terrains visés par Rabaska. L'exploitation des terres agricoles devenait aussi impossible à moins d'une intervention gouvernementale. Les Libéraux ont toujours refusé de revenir sur cette décision.

La demande des agriculteurs a été acheminée au ministre de l'Agriculture François Gendron.

Rappelons que la construction d'un terminal méthanier à Lévis a fait l'objet de contestation de la part de plusieurs groupes et citoyens dès son lancement en 2004. Le projet de 840 millions a finalement été mis sur la glace par ses promoteurs en raison de la chute du prix du gaz.

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