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Alliance réaffirmée entre Washington et Séoul

Alliance réaffirmée entre Washington et Séoul

La présidente sud-coréenne Park Geun-hye et le président américain Barack Obama ont réaffirmé leur « unité » et leur « fermeté » face aux « provocations » de la Corée du Nord, lors d'une rencontre mardi à Washington.

La rencontre des deux dirigeants marquait le 60e anniversaire de l'alliance entre leurs deux pays.

« L'époque où la Corée du Nord pouvait créer une crise et arracher des concessions est révolue », a affirmé le président américain.

Les deux pays ont promis dans une déclaration commune de « continuer à défendre » leurs ressortissants contre les « provocations de la Corée du Nord », et en particulier « contrer la menace des missiles » du régime de Pyongyang, qui a multiplié les déclarations et les actions belliqueuses ces trois derniers mois.

« L'engagement des États-Unis envers la sécurité de la Corée du Sud ne faiblira jamais », a insisté M. Obama.

Pour Mme Park, l'alliance américano-sud-coréenne est la « pierre d'angle » de la stabilité en Asie du Sud-Est.

Les tensions s'apaisent

La Corée du Nord a retiré deux missiles de leur site de lancement sur la côte est du pays, selon des responsables américains, mettant ainsi ses menaces en sourdine après avoir promis pendant des mois d'attaquer les États-Unis et la Corée du Sud.

Les missiles « Musudan » étaient prêts à être tirés à tout moment, mais ils ont « été retirés » de leur site de lancement, a déclaré lundi un responsable de la défense américaine ayant requis l'anonymat, précisant que ce geste indiquait qu'il n'y a plus de danger imminent de lancement de missile.

Malgré tout, l'armée nord-coréenne a menacé mardi de représailles immédiates si « un seul obus » venait à tomber dans ses eaux lors des manuvres militaires conjointes de Washington et de Séoul, qui ont pris fin la semaine dernière.

Les soldats ont reçu l'ordre de « réagir immédiatement au cas où un seul obus tombe » du côté nord-coréen de la frontière maritime entre les deux pays, selon un communiqué publié par l'agence officielle KCNA.

Et si Washington et Séoul réagissaient à leur tour, les îles sud-coréennes frontalières seraient alors « la proie d'une mer de flammes », a averti le commandement de l'armée, dans un ton tout de même commun en Corée du Nord.

Cette déclaration survient par ailleurs le jour où la nouvelle présidente sud-coréenne Park Geun-hye visite la Maison-Blanche pour la première fois mardi.

Malgré tout, la tension semble avoir diminué sur la péninsule depuis quelques jours. Les relations s'étaient détériorées au cours des derniers mois entre la Corée du Sud, défendue par les États-Unis, et la Corée du Nord, dirigée d'une main de fer par le dictateur Kim Jong-un.

La tension n'avait cessé de monter depuis le tir réussi en décembre d'une fusée considérée par Séoul et ses alliés comme un missile balistique, suivi d'un troisième essai nucléaire en février, puis de nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU.

La Corée du Nord, qui est engagée dans une épreuve de force avec Séoul et Washington, a menacé à maintes reprises de recourir à des armes nucléaires contre la Corée du Sud ou les États-Unis en cas d'attaque contre son territoire.

Selon le porte-parole du Pentagone George Little, la « pause dans les provocations » de Pyongyang constitue un développement positif dans la péninsule.

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