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Raids israéliens sur la capitale syrienne

Raids israéliens sur la capitale syrienne

Au lendemain d'une première frappe israélienne visant des armes en Syrie, l'État hébreu a à nouveau attaqué son voisin.

Une série d'explosions est survenue tôt dimanche matin dans la capitale, Damas. « Cette nouvelle attaque israélienne est une tentative visant à remonter le moral des groupes terroristes qui reculent sous les coups de notre noble armée », a déclaré la télévision publique syrienne.

Malgré l'absence de confirmation officielle par les autorités, un haut responsable israélien a affirmé sous couvert de l'anonymat que son pays a mené deux frappes aériennes en 48 heures en Syrie.

Un premier raid a eu lieu vendredi avant l'aube à proximité de l'aéroport de Damas et la deuxième attaque a été menée dans la nuit de samedi à dimanche, a précisé la même source.

L'attaque a visé « des missiles iraniens destinés au Hezbollah, au nord de Damas », selon ce responsable. « Chaque fois que des informations parviendront à Israël sur le transfert de missiles ou d'armements de Syrie au Liban, ils seront attaqués », a-t-il ajouté.

Lors d'une apparition publique dimanche matin, le premier ministre Benyamin Nétanyahou n'a pas abordé le sujet. Il a simplement fait allusion à la nécessité pour Israël d'assurer sa sécurité.

Selon le quotidien Haaretz, M. Nétanyahou a convoqué une réunion extraordinaire de son cabinet, dimanche, retardant son départ prévu pour la Chine de quelques heures.

Un communiqué du conseil des ministres à Damas a averti avertit que cette agression ouvrait « largement la porte à toutes les possibilités ».

La confusion demeure

La télévision syrienne a rapporté que l'attaque avait atteint le centre de recherches militaire de Jamraya, qui se trouve en banlieue de Damas. L'établissement a déjà la cible d'une attaque israélienne en janvier dernier.

Selon des récits de l'attaque recueillis par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, le centre de recherches de Jamraya était bel et bien la cible de la frappe.

Une chaîne de télévision gérée par le Hezbollah a quant à elle affirmé qu'un entrepôt d'armes de l'armée avait plutôt été bombardé.

L'Iran s'en mêle

L'un des principaux alliés du régime de Bachar Al-Assad, l'Iran, a dénoncé les deux frappes sans toutefois s'avancer sur de possibles représailles.

Le porte-parole du ministre des Affaires étrangères a toutefois demandé aux pays de la région de rester unis contre Israël. Il a estimé que l'État hébreu tente de susciter l'instabilité dans la région.

Le Caire et la Ligue arabe réagissent

L'Égypte et la Ligue arabe ont aussi condamné ces attaques dimanche et ont appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à « agir immédiatement » pour les arrêter.

Ces raids sont « une agression flagrante et une violation dangereuse de la souveraineté d'un État arabe », a affirmé Nabil Al-Arabi, le secrétaire général de la Ligue.

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