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Nadal veut aussi connaître les tricheurs

Nadal veut aussi connaître les tricheurs

Rafael Nadal a réagi à la décision du Tribunal de Madrid. Il veut connaître le nom des tricheurs, tout comme la cycliste médaillée olympique Nicole Cooke, qui veut sortir Madrid du processus olympique.

« Je trouve injuste que les noms des tricheurs ne soient pas donnés, qu'ils soient espagnols ou non. L'image que ce verdict laisse de notre pays n'est pas la meilleure qui puisse être donnée », a dit Nadal, cité par les journaux Marca et AS.

« Cela me paraît une erreur que les noms des tricheurs ne soient pas connus pour qu'au moins ils puissent sentir le mépris des autres sportifs et éprouver de la honte », a ajouté l'athlète espagnol.

Mardi, la justice espagnole a refusé à l'Agence mondiale antidopage (AMA) et à d'autres acteurs de la lutte antidopage l'accès aux poches de sang saisies en 2006 chez le Dr Eufemiano Fuentes, considéré comme le cerveau de ce réseau de dopage. Les 211 poches de sang et de plasma doivent être détruites une fois tous les recours épuisés.

De son côté, le CIO a aussi déploré la décision du Tribunal de Madrid. L'AMA et l'Agence espagnole antidopage (AEA) ont dit vouloir faire appel pour pouvoir récupérer le contenu des poches de sang et de plasma avec l'ADN de certains sportifs soupçonnés d'avoir été d'anciens clients du Dr Fuentes, condamné à un an de prison.

Lors du procès, qui s'est déroulé de la fin janvier au début avril, le Dr Fuentes a notamment affirmé avoir travaillé « avec tous types de sportifs ». La juge Julia Patricia Santamaria n'a alors pas jugé « pertinent » de lui demander les noms de ses anciens clients.

Il y a eu une vive réaction du côté britannique. La cycliste médaillée d'or des Jeux de Londres Nicole Cooke demande au Comité olympique britannique de voter contre la candidature de Madrid aux Jeux de 2020.

« Il est temps de se lever au nom des victimes de ces poches de sang, de ceux et celles trahis par ces tricheurs, a dit Nicole Cooke, retraitée depuis janvier, à l'antenne de la BBC. Il faut s'assurer qu'un pays qui permet à sa justice d'agir de la sorte ne pourra pas organiser de Jeux olympiques.

« Nos représentants britanniques, membres du CIO ayant droit de vote, doivent envoyer un message clair aux autorités espagnoles, car les athlètes ont très peu de pouvoir, autre que celui de pouvoir donner leur point de vue. Ce n'est pas le moment de tenter de persuader en coulisse. Il faut dénoncer haut et fort. »

Le CIO annoncera en septembre quelle ville organisera les Jeux de 2020.

« Tous ceux qui m'ont encouragé n'auraient surtout pas admis que je gagne grâce à des mixtures et des recettes dignes du Dr Frankenstein », a conclu Nicole Cooke.

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