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Un problème de transport nuit aux scieries au Nouveau-Brunswick

Un problème de transport nuit aux scieries au Nouveau-Brunswick

Une pénurie de wagons pour le transport ferroviaire menace de faire dérailler l'industrie du bois d'oeuvre au Nouveau-Brunswick. Des scieries et transformateurs citent des difficultés avec la compagnie Canadien National.

La reprise inattendue de la construction domiciliaire aux États-Unis est une manne pour l'entreprise Scierie Chaleur, à Belledune, productrice de bois de charpente. Toutefois, le directeur général Duane Woods déplore que le nombre de wagons que lui fournit le CN est insuffisant pour ses expéditions aux États-Unis.

Duane Woods ajoute que pour honorer ses engagements et éviter que ses clients s'approvisionnent ailleurs, il a recours à des moyens très coûteux.

« On charge des camions. On transporte ce bois-là au Québec et on met ça sur un chemin de fer américain pour trouver des façons de contenter nos clients », explique M. Woods.

La situation perdure depuis plusieurs mois et elle touche d'autres entreprises forestières, notamment Arbec, à Miramichi, et Fornebu, à Bathurst.

Mark Arsenault, président de l'Association des produits forestiers du Nouveau-Brunswick, affirme que les entreprises n'ont pas d'autre choix que de mettre plus de camions sur les routes. « On manque la moitié des voitures qui sont nécessaires pour faire ce qu'on aimerait déplacer. Il y a certainement des demandes qui ont été faites auprès du CN », dit-il.

Dans un courriel, le Canadien National jette un blâme sur l'industrie pour ne pas avoir réservé suffisamment de wagons en 2012, en prévision de ses besoins de transport actuels.

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