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Vengeance : entrevue avec Henry Czerny, alias Conrad Grayson

Vengeance : entrevue avec Henry Czerny, alias Conrad Grayson

« La série s'appelle Vengeance. Le titre dit bien pourquoi c'est intéressant : nous aimons voir des gens qui ont commis des choses horribles payer pour ce qu'ils ont fait. C'est un trait commun chez les humains », explique l'acteur canadien Henry Czerny, qui y tient le rôle de Conrad Grayson.

Un soap opera nouveau genre

La série américaine, maintenant diffusée en français à Radio-Canada, raconte l'histoire d'une jeune femme, Emily, qui veut venger son père qui a été accusé d'un crime qu'il n'avais pas commis. Emily Van Camp, une autre Canadienne, y tient le rôle principal.

« Ce que j'aime de la série, c'est qu'on a l'impression de bien connaître chaque personnage jusqu'à ce qu'un événement nous montre qu'on avait tort. La complexité de chaque personnage, avec toutes ses couches, se révèle peu à peu, et on voit leurs défauts et leur vulnérabilité », poursuit Henry Czerny, dans une entrevue téléphonique. « Il y a tellement de revirements et de rebondissements que c'est parfois difficile à jouer, mais c'est aussi très gratifiant. »

L'armure de Conrad Grayson

Le personnage de Conrad, patriarche d'une riche famille, est impliqué dans la condamnation du père d'Emily. « Ce n'est pas quelqu'un à qui je ferais confiance. Dans un conflit, il vaut mieux qu'il soit de ton côté, pas du côté adverse. Il serait prêt à tout pour sauver sa compagnie et sa famille... », raconte l'acteur torontois de 54 ans.

À la télévision, au cinéma et au théâtre, celui qu'on a pu voir dans Mission impossible, La panthère rose et Flashpoint, joue souvent des rôles d'hommes puissants et durs. « J'aime explorer l'idée que le pouvoir sert souvent à camoufler la honte et la vulnérabilité. Beaucoup de personnages que j'ai joués ont besoin de montrer qu'ils sont forts à l'extérieur parce qu'à l'intérieur ils sont faibles », dit-il, faisant référence à Conrad Grayson, mais aussi au personnage du frère Peter Lavin dans le film Les garçons de Saint-Vincent : Quinze ans plus tard.

« Ces hommes développent une armure pour que personne ne puisse voir à l'intérieur d'eux et, finalement, cette armure devient qui ils sont. »

L'influence de Montréal

Avant de raccrocher, Henry Czerny parle de son amour pour Montréal. Il y a étudié à l'École nationale de théâtre au début des années 1980 : « Je m'ennuie beaucoup de Montréal. La période où j'y habitais et où j'y étudiais a été sans aucun doute la plus excitante et la plus époustouflante de ma jeunesse. C'était à la fois très exigeant et très satisfaisant d'y apprendre le métierd'acteur. »

« La ville elle-même impose un état d'esprit créatif, à cause de l'architecture, de la façon dont les gens vivent, de la joie de vivre, du sens de la fête et des épreuves qu'on doit y surmonter », dit-il. « Je ne connais aucune autre ville pareille en Amérique du Nord, à part peut-être La Nouvelle-Orléans. J'espère pouvoir revenir y travailler. »

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