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La Corée du Sud regrette l'ultimatum du Nord

La Corée du Sud regrette l'ultimatum du Nord

La Corée du Sud a qualifié de « regrettable » l'ultimatum lancé mardi par son voisin du Nord, menaçant de l'attaquer si elle ne s'excusait pas de manifestations hostiles à son régime.

Selon le porte-parole du ministère de la Défense de Corée du Sud, Kim Min-Seok, « il est regrettable que le Nord s'irrite d'informations parues dans la presse et s'en serve pour lancer des menaces à notre encontre. Nous prendrons des représailles sévères et résolues en cas de provocations orchestrées quelles qu'en soient les raisons ».

Ce lundi, une quarantaine de manifestants ont brûlé des portraits des dirigeants nord-coréens, à Séoul, le fondateur Kim Il-Sung, le fils Kim Jong-Il, tous deux décédés, et le petit-fils Kim Jong-Un, au pouvoir actuellement, à l'occasion du 101e anniversaire de la naissance du fondateur de la Corée du Nord et grand-père du dirigeant actuel.

Le commandement suprême de l'armée nord-coréenne a qualifié ces actes de « monstrueux et trois fois maudits », et a averti que « (son) action de représailles débutera sans aucun avertissement à partir de maintenant tant que ces actes criminels blessant la dignité du commandement suprême de la Corée du Nord se poursuivront à Séoul ».

Il a ajouté que « si la Corée du Sud veut vraiment le dialogue et les négociations, elle devrait s'excuser pour toutes les actions hostiles à la Corée du Nord ».

Malgré les menaces, de nombreux analystes soulignent que Pyongyang semble entrouvrir la porte du dialogue.

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