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La preuve est close au procès de Pierre-Olivier Laliberté

La preuve est close au procès de Pierre-Olivier Laliberté

La preuve de la défense est close au procès de Pierre-Olivier Laliberté, accusé du meurtre prémédité de Michaël Cadieux et de tentative de meurtre sur Barbara Fortin Saint-Pierre. Vendredi matin, l'avocat de la défense, Me Alain Dumas, a annoncé qu'il n'avait pas d'autres témoins à faire entendre aux 11 membres du jury.

Après huit jours d'audiences, les plaidoiries de la défense et de la Couronne reprendront donc jeudi prochain. Le juge Richard Grenier donnera ensuite ses directives au jury le 22 avril avant le début des délibérations.

Pierre-Olivier Laliberté est accusé d'avoir assassiné Michaël Cadieux, 20 ans. Ce dernier est mort à la suite d'une agression à l'arme blanche dans son appartement du quartier Saint-Sauveur en juin 2011. Sa petite amie, Barbara Fortin-Saint-Pierre, a quant à elle survécu aux 13 coups de couteau qu'elle a reçus.

Selon le récit des événements relatés par la Couronne, le couple dormait lorsqu'il a entendu des bruits provenant de l'appartement. L'assaillant a pénétré dans la chambre, où il a poignardé Michaël Cadieux qui s'est effondré au sol. Sa copine s'est défendue en agrippant au cou le suspect.

Pendant le procès, la Couronne a principalement basé la présentation de sa preuve sur l'ADN prélevée sous les ongles de Barbara Fortin Saint-Pierre.

L'expert en identification d'ADN Jean Bergeron a raconté avoir retrouvé deux profils d'ADN très rare : celui de Barbara Fortin Saint-Pierre et l'autre qui appartient hors de tout doute, selon lui, à l'accusé.

Le biologiste judiciaire a expliqué que puisque les deux profils d'ADN sont rares, en les combinant, on obtient moins d'une chance sur des centaines de milliards que les profils d'ADN qu'il a analysés appartiennent à deux autres personnes.

De son côté, la défense a allégué pendant le procès que l'accusé n'a jamais commis les crimes dont il est accusé. Le père de Pierre-Olivier Laliberté, Guy Laliberté, a été appelé à la barre pour dire qu'il ne croyait pas que son fils est responsable du meurtre.

Guy Laliberté a confirmé que son fils était rentré dormir à la maison la nuit du drame dans Saint-Sauveur en juin 2011. Il est arrivé « entre 2 h 30 et 3 h 30 », a-t-il dit pendant le procès, alors que l'agression a été perpétrée vers 4 h.

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