Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Les favoris et Tagliani

Les favoris et Tagliani

Alexandre Tagliani est encore sur la liste des négligés pour la course de Birmingham. Derrière ceux et celle qui ont animé la première épreuve de la saison, en Floride.

La presse spécialisée fait ses choux gras de la très solide performance de Simona di Silvestro à St. Petersburg, qui s'était qualifiée en 3e position. Elle a roulé en 3e place avant que ses pneus ne l'obligent à lever le pied. Son coéquipier Tony Kanaan avec KV Racing ne tarit pas d'éloges sur la pilote suisse.

Elle a enfin une voiture à la mesure de son talent et peut enfin s'exprimer en piste (elle est la pilote ayant remporté le plus de victoires en formule Atlantique). Les médias américains la comparent avantageusement à Danica Patrick, qui a choisi la NASCAR après plusieurs saisons en IndyCar.

Justement c'est celui qui a remplacé Danica Patrick chez Andretti Autosport qui a gagné à St. Petersburg. Le Canadien James Hinchcliffe a remporté sa première victoire en IndyCar. Il a mené 26 des 110 tours pour bien commencer la saison. Il avait fini la saison 2012 au 8e rang du classement général. Il aimerait se débarrasser de son étiquette de « celui qui a remplacé Danica ».

Lors des essais présaison à Birmingham, Hinchcliffe avait été performant et constant, finissant dans le top 3 des chronos lors des 4 séances.

Parmi les favoris, il y a aussi le vainqueur de la course de Birmingham en 2012, Will Power (Penske), et le champion en titre de la série Ryan Hunter-Reay (Andretti Autosport).

Mais il faut ajouter à ces noms celui d'Alexandre Tagliani, qui sait qu'il aura une carte à jouer en Alabama. Il a fini 10e à St. Petersburg, après être parti de la 17e position sur la grille. Le pilote du Québec a admis avoir eu du mal en sortie de virage sur le circuit urbain floridien en raison du manque de souplesse de son moteur Honda.

Aux essais présaison sur le circuit routier de Birmingham, il n'avait pas ressenti ce manque de souplesse. La voiture no 98 semblait à l'aise, même si son chrono n'était pas représentatif. L'équipe avait choisi de ne pas utiliser le système « push to pass », pourtant disponible, qui donne un surplus de puissance instantané au toucher d'un bouton dans le cockpit. Tagliani et l'équipe Bryan Herta Autosport voulaient connaître les véritables capacités de la voiture.

Mais les conditions ne seront pas les mêmes en fin de semaine.

« J'ai très confiance, a expliqué Tagliani à Radio-Canada Sports. Durant les essais présaison à Birmingham, on était plus dans la game, mais il faisait frais. Alors, s'il fait plus chaud, ce sera plus glissant. Avec tout ce qu'on a vu à St. Petersburg, je suis un peu plus sur mes gardes à savoir si ça ira mieux à Birmingham. »

Alexandre Tagliani est prudent dans ses commentaires, mais il a hâte de passer de la liste des négligés à celle des favoris.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.