Véronique Rivest peut se targuer d'avoir écrit une page d'histoire au concours mondial de sommellerie qui se déroulait au Japon. Elle a décroché, vendredi, le deuxième rang, derrière le Suisse Paolo Basso.
La résidente de Chelsea, en Outaouais, est du même coup la première femme à se rendre à la finale de la prestigieuse compétition internationale.
« Je suis complètement enchantée, très, très heureuse, absolument pas déçue d'avoir fait le top 3. J'étais déjà très heureuse d'avoir fait le top 12 à nouveau, pour une troisième fois », s'est-elle exclamée vendredi, quelques heures après la fin du concours.
Paolo Basso a livré une chaude lutte et, selon Véronique Rivest, mérite largement cette récompense. « Ç'a été très, très serré. Beaucoup de gens disaient Paolo et moi-même, c'était vraiment tête à tête jusqu'à la fin. Mais Paolo le mérite énormément. C'est son cinquième concours mondial », souligne-t-elle.
Même si elle reconnaît avoir « un petit pincement au coeur », la sommelière de Chelsea n'est aucunement déçue. « Mon plus beau moment, ça a été l'annonce des trois finalistes surtout qu'on m'a appelée la troisième. Le suspense a été intense », dit-elle. Elle se réjouit d'avoir été la première femme en finale.
Le troisième finaliste est le Belge Aristide Spies.
Le concours, organisé tous les trois ans, a attiré cette semaine à Tokyo 56 candidats provenant de 55 pays, dont deux du Canada.
Véronique Rivest avait remporté à deux reprises le titre de meilleur sommelier du Canada en 2006 et en 2012. Elle a décroché en octobre dernier le titre de meilleur sommelier des Amériques.