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Veerpalu s'en sort, mais n'est pas blanc

Veerpalu s'en sort, mais n'est pas blanc

Le fondeur Andrus Veerpalu a gagné en appel de sa suspension de trois ans pour dopage, imposée par la Fédération internationale de ski, en raison d'« irrégularités de procédure ».

Le skieur estonien s'en sort, car le Tribunal arbitral du sport (TAS) a constaté des irrégularités dans la façon dont le test antidopage a été mené, ce qui a pu modifier les résultats du test. L'échantillon du skieur a été étudié au laboratoire (accrédité AMA) de Cologne en Allemagne.

« Les trois arbitres ont expliqué que la FIS n'avait pas réussi à prouver hors de tout doute la qualité du test, nécessaire pour éviter les mauvais résultats. Ils ont toutefois noté de nombreux facteurs qui tendent à laisser croire que Andrus Veerlapu s'est lui-même administré des hormones de croissance », peut-on lire dans le compte rendu de l'audience.

Les arbitres ont réitéré leur foi dans la qualité du test antidopage visant à détecter les hormones de croissance.

La Fédération internationale de ski (FIS) avait révélé que Veerlapu avait obtenu un résultat positif à un test effectué en janvier 2011 alors qu'il se préparait pour les Championnats du monde. Il avait annoncé sa retraite juste avant les mondiaux, donc après le test, mais avant le résultat positif, confirmé en avril.

Le fondeur de 42 ans est double champion olympique (2002 et 2006) sur la distance du 15 km et double champion du monde. La suspension imposée par la FIS se terminait au dernier jour des Jeux de Sotchi, soit le 23 février 2014.

Le résultat de l'appel lui permet de travailler comme entraîneur ou comme officiel, à moins qu'il ne décide de faire un retour à la compétition.

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