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Les rebelles réclament le siège de la Syrie à l'ONU 

Les rebelles réclament le siège de la Syrie à l'ONU

Le chef de la Coalition nationale syrienne (CNS), Ahmad Moaz Al-Khatib, a réclamé mardi à Doha le siège de la Syrie aux Nations unies, après avoir obtenu celui de la Ligue arabe.

Ahmad Moaz Al-Khatib, qui prenait la parole au 24e sommet ordinaire arabe à Doha, a demandé aux pays qui soutiennent la coalition de l'aider à occuper le siège de la Syrie à l'ONU, toujours détenu par le régime du dictateur Bachar Al-Assad.

Quant au siège de la Syrie à la Ligue arabe, il était vacant depuis la suspension de la Syrie, en novembre 2011.

Après plus de deux ans de guerre civile pour renverser le régime du président Al-Asad, le chef de l'opposition syrienne a demandé aux « pays frères et amis » de soutenir la rébellion, notamment en lui fournissant davantage d'armes pour renverser le régime Assad qui détient toujours le contrôle de l'arsenal gouvernemental syrien.

Des batteries de missiles Patriot

Le chef de l'opposition syrienne a ajouté avoir demandé aux États-Unis de déployer des batteries antimissiles Patriot dans le nord de la Syrie pour protéger la zone et les positions détenues par les combattants rebelles des missiles et bombardements aériens.

« J'ai demandé à M. Kerry d'étendre le parapluie des missiles Patriot au nord de la Syrie et il m'a promis d'étudier cette question », a déclaré Moaz al Khatib en évoquant les batteries de missiles sol-air déployées par l'OTAN en Turquie pour protéger l'espace aérien turc, précise l'agence Reuters.

L'OTAN refuse

L'OTAN a rejeté la demande un peu plus tard en précisant que l'Alliance n'avait pas l'intention de s'impliquer militairement sur le territoire syrien.

Dans son allocution, M. Al-Khatib a évoqué le « droit absolu des Syriens à se défendre » et invité ses alliés à tout mettre en uvre pour les aider.

Le chef de la Coalition nationale syrienne a également demandé le gel des fonds que le régime « a pillés » au peuple et leur utilisation pour la reconstruction de la Syrie.

La Coalition de l'opposition syrienne est reconnue comme la représentante légitime du peuple syrien par des dizaines de pays et d'organisations internationales.

Plus de 70 000 personnes ont été tuées au cours des deux années de guerre civile qu'a connue la Syrie, selon des données de l'ONU.

Un chef démissionnaire

Ahmad Moaz Al-Khatib a annoncé dimanche sa démission de la Coalition nationale, avant d'annoncer qu'il se rendrait tout de même au sommet. D'intenses pressions de pays arabes et de l'opposition auraient été exercées sur lui pour qu'il revienne sur sa décision. Le premier ministre du Qatar, principal bailleur de fonds de l'opposition, l'a publiquement appelé à revenir sur sa décision.

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