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Municipalités : le budget bien accueilli

Municipalités : le budget bien accueilli

Les municipalités se réjouissent du renouvellement pour 10 ans du programme d'infrastructure prévu dans le budget fédéral, même si elles avaient souhaité qu'il s'étende sur 20 ans.

Le programme prévoit des investissements de 53 milliards de dollars à compter de 2014-2015, huit ans après le lancement du premier plan Chantiers Canada. La part réservée spécifiquement aux infrastructures municipales s'élève à 14 milliards, dont 75 % des fonds seront versés à compter de 2019-2020 seulement, alors que celle pour le Fonds d'amélioration des collectivités, somme notamment tirée de la taxe sur l'essence, tourne autour de 32 milliards.

« C'est la fondation, je pense, aujourd'hui, du plan de renouvellement des infrastructures à long terme. Ça ne règle pas tout, on en est conscient, mais on considère que c'est un pas dans la bonne direction », affirme Claude Dauphin, premier vice-président de la Fédération canadienne des municipalités.

La Fédération avait réclamé un plan sur 20 ans, ce qui aurait permis de mettre en chantier des projets de longue haleine, comme le prolongement du métro ou le train à haute vitesse. Il s'agit toutefois du plus important engagement fédéral à long terme sur les infrastructures, rappelle M. Dauphin.

Par voie de communiqué, le maire de Montréal, Michael Applebaum, a jugé pour sa part que le budget fédéral prenait en compte « la nécessité d'un financement durable des infrastructures », et a salué l'indexation du transfert de la taxe sur l'essence, réclamée par les municipalités.

Le maire regrette toutefois l'abandon du financement fédéral au Fonds de recrutement de policiers, mis en place en 2008 avec pour objectif d'accroître le nombre de policiers dans les rues des villes canadiennes.

Projet Montréal a également accueilli favorablement le budget de Jim Flaherty, mais a déploré qu'Ottawa n'ait pas mis en place une politique nationale de développement des transports urbains. La deuxième opposition à l'Hôtel de Ville aurait par ailleurs aimé plus de précision sur le budget et l'échéancier du remplacement du pont Champlain.

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