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Corée: Séoul et Washington entament leurs exercices militaires conjoints

Séoul et Washington entament leurs exercices militaires conjoints
South Korean Army soldiers sit on their K-9 self-propelled artillery vehicle during an exercise against possible attacks by North Korea near the border village of Panmunjom in Paju, South Korea, Monday, March 11, 2013. South Korea and the U.S. on Monday kicked off an annual military drill amid worries about a possible bloodshed following North Koreas threat to scrap a decades-old war armistice and launch a nuclear attack on the U.S. (AP Photo/Ahn Young-joon)
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South Korean Army soldiers sit on their K-9 self-propelled artillery vehicle during an exercise against possible attacks by North Korea near the border village of Panmunjom in Paju, South Korea, Monday, March 11, 2013. South Korea and the U.S. on Monday kicked off an annual military drill amid worries about a possible bloodshed following North Koreas threat to scrap a decades-old war armistice and launch a nuclear attack on the U.S. (AP Photo/Ahn Young-joon)

SÉOUL, Corée du Sud - La Corée du Sud et les États-Unis ont amorcé des exercices militaires annuels auxquels la Corée du Nord a dit avoir l'intention de répondre en annulant l'armistice ayant mis fin à la Guerre de Corée, ainsi qu'en lançant une attaque nucléaire sur les États-Unis.

Après le début des manoeuvres, lundi, au sein desquelles sont impliqués 10 000 troupes sud-coréennes et 3500 soldats américains, Pyongyang aurait mis à exécution sa menace de couper une ligne téléphonique directe avec le Sud.

La capitale de la Corée du Nord a lancé une virulente campagne de propagande contre les exercices, et les Nations unies ont voté, la semaine dernière, pour imposer de nouvelles sanctions contre le plus récent test nucléaire du Nord, le 12 février. Les analystes estiment que la majorité de cette campagne vise à renforcer la loyauté des citoyens et de l'armée envers le jeune leader nord-coréen Kim Jong-un.

Pyongyang s'est déjà engagée, par le passé, à annuler l'armistice de 1953. Mais le récent discours est plus agressif qu'à l'habitude. La Corée du Nord ne serait pas capable de construire une tête nucléaire suffisamment petite pour l'installer à bord d'un missile à longue portée. Elle désire toutefois obtenir un véritable traité de paix, des garanties en matière de sécurité et d'autres concessions, ainsi que le retrait des 28 500 soldats américains installés en Corée du Sud.

Malgré tout, des responsables sud-coréens et américains surveillent de très près les actions de Pyongyang, en plus d'examiner la rhétorique nord-coréenne. La Corée du Nord a également menacé le Sud d'une guerre nucléaire et qu'elle mettait un terme à ses pactes de non-agression.

Sous l'autorité de la nouvelle présidente sud-coréenne Park Geun-hye, le ministère sud-coréen de la Défense, qui repousse souvent les menaces nord-coréennes, a semblé vouloir envoyer un message musclé en réponse aux dernières provocations.

Le ministère a prévenu vendredi que le gouvernement du Nord serait «évaporé de la planète» s'il décidait d'utiliser une arme nucléaire. La Maison-Blanche a également déclaré que les États-Unis étaient absolument capables de se défendre contre une attaque balistique nord-coréenne.

Selon la Corée du Nord, le territoire continental américain est à portée de ses missiles à longue portée, et un général a déclaré, lors d'une réunion à Pyongyang la semaine dernière, que l'armée était prête à lancer un missile nucléaire pour transformer Washington en un «océan de feu».

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