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Corée du nord : le Conseil de sécurité va discuter de sanctions

Corée du nord : le Conseil de sécurité va discuter de sanctions

Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunit ce mardi pour discuter sur de nouvelles sanctions que les États-Unis et leurs alliés veulent imposer à la Corée du Nord pour son dernier essai nucléaire en février.

La Russie, qui exerce la présidence du Conseil de sécurité pour le mois de mars, doit convoquer des consultations à huis clos sur la Corée du Nord à 11h00 locales.

Par ailleurs, un responsable russe a annoncé, mardi matin, que Moscou est prêt à soutenir le projet de résolution du Conseil de sécurité de l'Onu condamnant la Corée du Nord, si le texte se limite au programme nucléaire et de roquettes nord-coréen.

Selon des diplomates de l'ONU, qui désirent garder l'anonymat, les États-Unis et la Chine ont trouvé un terrain d'entente sur un projet de résolution du Conseil de sécurité sanctionnant la Corée du Nord pour avoir procédé à son troisième essai nucléaire le 12 février dernier.

Ils ajoutent toutefois qu'aucun vote n'est prévu, mais qu'il pourrait survenir prochainement.

Toujours selon des diplomates du Conseil, l'objectif d'une nouvelle résolution serait de renforcer les dispositions relatives à l'inspection et à la confiscation des cargaisons de marchandises interdites, et celles relatives aux restrictions de financement.

L'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice poursuit des discussions avec son homologue chinois Li Baodong.

De son côté, l'ambassadeur russe Vitali Tchourkine avait indiqué plus tôt dans la journée que les États-Unis devraient bientôt faire circuler un projet de résolution sur la Corée du Nord.

Le mois dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni en urgence, avait « fermement condamné » ce nouvel essai nucléaire de Pyongyang.

Le ministère chinois des Affaires étrangères avait fait part de « la ferme opposition » de Pékin au geste nord-coréen.

Les résolutions 1718 et 1874, votées par les Quinze respectivement en 2006 et en 2009, après les deux premiers essais nucléaires, interdisent à la Corée du Nord de développer une technologie nucléaire et balistique.

En janvier, le Conseil de sécurité a déjà adopté une résolution renforçant le régime de sanctions à l'encontre de Pyongyang, conséquence du lancement en décembre d'une fusée nord-coréenne.

Dix noms ont été ajoutés à la liste des personnalités et des organismes visées par le gel des avoirs à l'étranger et la non-délivrance de visa, dont l'agence spatiale nord-coréenne et son directeur Paek Chang-ho.

Au total, 17 entités nord-coréennes, comprenant des banques et des sociétés de courtage, et 9 personnes figurent sur la liste noire des Nations unies.

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