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Mali : la mort de Zeïd «probable», celle de Belmokhtar «incertaine»

Mali : la mort de Zeïd «probable», celle de Belmokhtar «incertaine»

Alors que Paris, Bamako et Alger refusent de confirmer la mort des chefs djihadistes Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar, le président tchadien Idriss Deby réaffirme être en possession des deux dépouilles.

S'il refuse de fournir la preuve de la mort des deux islamistes en exposant leurs corps, c'est par « respect aux principes de l'islam », a-t-il expliqué lundi lors de l'inauguration d'une centrale électrique près de N'Djamena.

Or, l'amiral Édouard Guillaud, chef d'état-major de l'armée française, affirme ne « pas avoir de certitude pour l'instant ». La mort d'Abou Zeïd, supposément tué la semaine dernière dans le massif montagneux de l'Adrar des Ifoghas par l'armée tchadienne, serait selon lui « probable ».

Sur le site mauritanien Sahara Media, une source près des forces d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) confirme que Zeïd a été tué, mais par l'aviation française plutôt que par l'armée du Tchad.

En revanche, la mort de Mokhtar Belmokhtar, ancien chef de l'AQMI et commanditaire de la prise d'otage d'In Amenas, est plus controversée. L'amiral Édouard Guillaud la qualifie d'« incertaine », invitant ainsi à une « extrême prudence ».

La mort de Belmokhtar dit « le Borgne », annoncée samedi, a été démentie dimanche sur un forum islamiste. Selon la source de Sahara Media, l'homme se trouverait près de Gao, dans le sud-ouest du Mali, donc loin du massif des Ifoghas où l'armée tchadienne prétend l'avoir tué.

Selon le président Deby, l'armée tchadienne aurait tué 70 terroristes et compterait 27 militaires tombés au combat.

L'amiral Guillaud, de son côté, dit être en train de « casser les reins de l'AQMI », malgré la mort d'un soldat français samedi.

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