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Le chasseur de météorites est en orbite

Le chasseur de météorites est en orbite
Canadian Space Agency

SCIENCE - Un satellite de la taille d'un attaché-case a été lancé dans l'espace. La mise en orbite de cet objet pas comme les autres ce lundi, permettra en réalité de surveiller et de trouver d'éventuels astéroïdes meurtriers pour notre belle planètes bleues. Le petit télescope a embarqué au milieu de plusieurs autres dans une fusée lancée depuis la base de Sriharikota en Inde (cliquez ici pour voir des photos du décollages).

En tout, six autres satellites ont été lancé lundi, dont deux canadiens, deux autrichiens, un danois et un britannique. L'un d'eux, " >NEOSSAT, a été présenté par l'agence spatiale canadienne comme "le premier télescope spatial au monde dédié à la détection et et au suivi d'astéroïdes et de satellites".

La fusée indienne PLSV a lancé le satellite franco-indien depuis un centre spatial situé sur une île au large des côtes méridionales indiennes, dans l'Etat de l'Andhra Pradesh. Ce lancement a été diffusé par la télévision indienne.

Un lancement qui arrive à point nommé, quelques semaines après la pluie de météorites qui avait frappé la Russie, faisant près de 1200 blessés.

Retrouvez toutes les vidéos des fragments du météorite:

(suite de l'article ci-dessous)

Autres satellites pour surveiller la hauteur des eaux

Un satellite franco-indien SARAL a également été lancé lundi depuis une île du sud de l'Inde par une fusée indienne PLSV (Polar Satellite Launch Vehicle) afin de permettre de suivre, avec une précision inégalée, la hauteur des eaux et des glaces de notre planète. SARAL ("simple" en hindi) embarque l'instrument AltiKa, un altimètre fonctionnant sur une bande de fréquences (Ka) encore jamais utilisée sur un satellite, ont précisé la semaine dernière des experts du CNES, l'agence spatiale française.

En émettant des signaux radar d'une fréquence plus élevée que les autres missions d'observation de la Terre, "AltiKa offrira une résolution accrue à la fois dans les relevés d'altitude des étendues d'eau (3 à 4 cm seulement sur la hauteur de mer) et dans les surfaces observées (3 km de diamètre)", a souligné Juliette Lambin, responsable des programmes "océans et cryosphère" au CNES.

Ces observations seront d'autant plus utiles pour compléter les missions déjà en cours que SARAL aura la même "trace au sol" que le satellite européen Envisat, qui a cessé de fonctionner soudainement l'an dernier après dix années de service et n'est pas encore remplacé.

L'un des objectifs de SARAL est d'améliorer la connaissance de variations océaniques à une échelle "moyenne", comprise entre 100 et 1000 kilomètres environ.

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