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Une ex-employée du Centre de recherche du CHUQ plaide coupable de fraude

Une ex-employée du Centre de recherche du CHUQ plaide coupable de fraude

Une ex-employée du Centre de recherche du CHUQ a plaidé coupable à quatre chefs d'accusation vendredi au palais de justice de Québec.

Anne-Barbara Forgues a fraudé le fonds de recherche du Québec, le fonds de recherche de l'Université Laval et son ex-conjoint pour près de 200 000 $. Les fraudes se sont produites entre 2010 et 2013.

La femme de 42 ans signait de faux chèques à son nom ou utilisait des cartes de crédit de son employeur pour s'acheter des biens dispendieux. « Madame s'achetait des biens de luxe, des sacoches, des souliers, du parfum, des vêtements, des biens qui sont très chers. Elle roulait sur l'or avec l'argent des autres », explique le procureur de la Couronne, Me Guillaume Michaud.

La fraude envers le Centre de recherche du CHUQ où Anne-Barbara Forgues travaillait s'élève à 87 000 $. Une plainte a été déposée à la police en avril 2012, un mois après son départ du CHUQ comme soutien de recherche.

Dès octobre 2012, Anne-Barbara Forgues se trouvait un autre emploi au Fonds de recherche du Québec, qui relève du ministère du Développement économique. En moins de trois mois, elle aurait réussi à soutirer un montant de 27 000 $ à son nouvel employeur.

Anne-Barbara Forgues a des antécédents judiciaires en matière de fraude. En 2004, elle avait été condamnée à six mois de prison pour avoir extorqué 200 000 $ à son employeur de l'époque, une firme de génie-conseil de Québec.

Elle demeure détenue et doit revenir en cour le 5 avril pour recevoir sa peine.

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